« Philippe Séguin, là où il est, doit hausser ses sourcils. Et éclater d’un rire assez tonitruant. Parce qu’en réalité il a fait peur à la classe politique française de gauche et de droite, par son talent et par sa capacité à bousculer les lignes »,
a déclaré vendredi sur Europe 1 Nicolas Baverez, qui a été membre de son cabinet de 1993 à 1995.
Il se souvient d’un homme « toujours inattendu, incontrôlable, libre ».
S’il faisait « peur », Philippe Séguin n’en était pas pour autant un « tueur ». « Il a eu plusieurs fois l’occasion d’arrêter la carrière politique de Jacques Chirac et à chaque fois il a reculé. Sans Séguin, il n’y a pas de victoire de 1995 », a affirmé Nicolas Baverez.
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