La ministre de la Santé a justifié mardi soir devant les députés sa gestion de la grippe A.
La commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale a auditionné la ministre de la Santé, sommée de s’expliquer sur sa gestion de la crise.
L’opposition à été très critique à son égard.
« Je pourrais m’adresser un reproche, non pas celui d’en avoir trop fait pour protéger nos concitoyens (…) mais celui peut-être de n’en avoir pas fait assez pour les protéger de l’irresponsabilité de certaines personnalités publiques et de la désinformation qu’elles ont organisée ».
Attaquée sur le trop-plein de vaccins commandés par la France et sur le coût de la résiliation des commandes passées, la ministre a reconnu: « il peut y avoir des indemnisations, les négociations sont en cours ».
Les contrats passés avec les laboratoires ne prévoyaient pas d’option de désistement.
La socialiste Marisol Touraine a demandé pour quelle raison les contrats passés avec les laboratoires ne prévoyaient pas d’option de désistement de la part de l’état.
Selon la ministre « les spécialistes prévoyaient initialement une vaccination à deux doses et que l’idée était de faire prévaloir le principe d’égalité dans l’accès au vaccin ».
En ce qui concerne le stock déjà livré, la France aurait des diffucultés sérieuses à en revendre une partie. Plusieurs pays n’étant soit pas intéressés soit ont renoncé.
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