Philippe Val, directeur de France Inter aurait selon la SDJ de France Inter qualifié «d’inacceptable» la chronique du 11 janvier, dans laquelle l’humoriste l’a pris pour cible de même que le président de Radio France, Jean-Luc Hees nommé par l’Elysée.
Selon la société des journalistes (SDJ) de la station, le patron de France Inter s’en est pris lors de cette réunion à la chronique matinale de Stéphane Guillon. La direction de la radio publique n’a pas fait de commentaire.
La SDJ de France Inter a été reçue mercredi par Philippe Val,
après plusieurs changements d’horaires annoncés dans la tranche matinale d’information et de propos du directeur de la station de radio publiés par le journal par Le Monde du 8 janvier, selon lesquels «l’actionnaire (l’Etat) n’est pas très bien traité» par la radio.
La chronique de Stéphane Guillon du lundi 11 janvier, dans laquelle l’humoriste l’a mis en cause de même que Jean-Luc Hees aurait été évoquée au cours de cette réunion.
Selon la SDJ, Philippe Val aurait déclaré «Stéphane Guillon a privatisé l’antenne à deux jours de la première de son spectacle et je trouve ça inacceptable».
La SDJ, ajoute que Philippe Val aurait jugé «odieux» que Stéphane Guillon «aille dire dans la presse qu’il est garant de la liberté d’expression à France Inter».
Il aurait ajouté : «C’est nous, collectivement, qui sommes garants de cette liberté» et précisé n’avoir «pas envie de toucher à Guillon, de mettre les mains là dedans », affirme la SDJ.
Philippe Val aurait contesté plusieurs points au cours de cette réunion : «Il est faux de dire que j’ai été nommé par l’Elysée, j’ai été nommé par Jean-Luc Hees qui a obtenu des garanties avant d’accepter»
En ce qui concerne les changements à l’antenne, Philippe Val a contesté vouloir modifier 30% de la grille et assuré que les émissions «Esprit critique» et «Et pourtant elle tourne» ne sont pas menacées, ajoute la SDJ de France Inter.
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