Le philosophe  Bernard-Henri Levy souhaite  «passer outre» le blocage à l’Onu et  chasser du pouvoir Bachar al-Assad  par le biais d’ une «alliance ad hoc avec la Ligue arabe et les Turcs».

Depuis le 1er août, La France a pris la présidence du Conseil de sécurité de l’ONU.

« Je suis déçu par Hollande. J’ai voté pour lui »

Dans un entretien vendredi au Parisien/Aujourd’hui en France, le philosophe Bernard-Henri Levy se dit « déçu » par l’inaction de François Hollande sur le dossier syrien et souhaite davantage de fermeté face aux massacres perpétrés par le régime de Bachar Al Assad.

Bernard-Henri Lévy confie «Je suis déçu par Hollande. J’ai voté pour lui. (…) Devant ce qui restera peut-être comme la plus grande épreuve historique, politique, morale, du quinquennat, cet attentisme, ce flot de bonnes paroles sans effet, ce n’est plus possible».

Le philosophe très impliqué aux côtés de Nicolas Sarkozy dans le conflit en Libye, estime que le président français n’a pas tenu ses promesses : «Le 29 mai (…), il parlait de « chasser » Bachar al-Assad. Et il n’excluait pour cela aucun moyen, même militaire. On est loin du compte».

BHL préconise de «passer outre» les vetos chinois et russe afin d’«acter l’échec lamentable des Nations unies», et de «forger une alliance ad hoc avec la Ligue arabe et les Turcs» et ajoute qu’«Assad est plus isolé que ne l’était Kadhafi dans le monde arabe» poursuit le philosophe.

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