L’action en bourse du réseau social Facebook a fortement reculé, depuis son introduction le 18 mai et a atteint jeudi 16 août un nouveau plus bas.
L’action a perdu près de la moitié de sa valeur depuis mai.
Avec plus de 955 millions de membres, Facebook est de très loin le numéro un des réseaux sociaux. Pourtant le titre Facebook a perdu la moitié de sa valeur en trois mois et est passé d’un prix de lancement de 38 dollars à près de 19,92 dollars actuellement.
1,9 milliard d’actions supplémentaires pourraient être cédées dans les neufs prochains mois et à l’issue des cinq autres périodes de blocages prévues.
Les investisseurs veulent savoir comment Facebook
gérera la transition vers le mobile
Dans un marché actions en hausse jeudi à Wal Street et en Europe, porté par de bons indicateurs américains, l’action Facebook (FB) a été en forte baisse dès l’ouverture et a atteint dans la matinée le prix de 19,69 dollars, un nouveau plus bas.
La baisse ainsi enregistrée atteint près de 50% par rapport au prix de lancement à 38 dollars en mai dernier.
Alors que la valorisation maximale était de 104 milliards de dollars, toutes stock options comprises lors de son introduction en mai dernier, la capitalisation boursière de Facebook a chuté jeudi à près de 42,5 milliards.
Trip Chowdhry de Global Equities Research estime, au vu des difficultés auxquelles doit faire face le groupe pour monétiser sa base d’utilisateurs, que « les actions Facebook ne devraient valoir que 10 à 13 dollars ».
Il considère que le groupe n’assure plus la même liberté et le même respect de la vie privée qu’auparavant, ce qui incite les utilisateurs à échanger moins d’informations et l’analyste pointe également la taille du réseau social qui selon lui n’est plus aussi privé et exclusif que par le passé.
Il estime par ailleurs que pour les publicitaires choisissant Facebook, le retour sur investissement demeure incertain.
Il ajoute enfin que Facebook ne dispose toujours pas de la technologie pour monétiser l’activité de ses utilisateurs et souligne que le début d’une « fuite des talents » du groupe vers d’autres sociétés a débuté, conclut l’analyste.
De son côté Michael Pachter, de Wedbush Securities estime que « Ce n’est pas la société qui est en cause, il y a juste beaucoup trop d’actions en circulation pour que le marché puisse les absorber ».
Il ajoute « cela pourrait aller encore bien plus bas (…) Si le titre réagit de cette manière aujourd’hui, imaginez ce qu’il se passera en novembre! » lorsque près de 1,2 milliard d’actions supplémentaires seront mises en vente, poursuit -t-il.
Les investisseurs veulent savoir comment Facebook compte parvenir à amener sa base colossale d’utilisateurs depuis l’ordinateur jusqu’au téléphone mobile et gérera cette transition.
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