« 100 jours pour presque rien » . C’est par ces mots que Jean Luc Mélenchon qualifie le début de mandat de François Hollande après trois mois de silence. Selon lui le président de la république n’a agi qu’en surface.
« Hollande a désamorcé le contenu insurrectionnel du vote de la présidentielle. Il l’a dilué dans les sables des plages du Var » précise Mélenchon.
« Comme si l’élection s’était résumée à une question de personne. Un « normal » à la place d’un agité et tout sera dit ».
L’ex candidat du Front de Gauche parti se reconstituer au Venezuela après sa défaite aux législatives dresse un réquisitoire implacable contre François Hollande. Il l’attaque sur l’absence de loi contre les licenciements boursiers ou encore sur la loi bancaire.
« Ce n’est pas parce-que François Hollande
veut être normal que la situation va le devenir »
Pour lui c’est sur ces points que le président aurait du marquer sa différence avec Nicolas Sarkozy :
« Ce n’est pas parce-que François Hollande veut être normal que la situation va le devenir ».
Jean Luc Mélenchon ajoute « qu’au vu du creux de ces 100 jours, j’en conclus que nous étions mieux préparés que les socialistes à exercer le pouvoir »
Jean Luc Mélenchon accuse même François Hollande de ne pas tenir le rôle de président notamment avec l’affaire des Roms où sur la politique de Manuel Valls « la même que Nicolas Sarkozy » estime t-il.
« Valls fait du Valls, mais c’est Hollande le patron non ? » s’interroge Jean Luc Mélenchon.
L’attaque la plus violente pour les 100 premiers jours à l’Elysée de François Hollande ne sera pas venue de la droite.
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