Le président américain Barack Obama a évoqué lundi une possible intervention militaire des Etats-Unis en Syrie en cas de déplacement ou d’utilisation d’armes chimiques dans ce pays et a rappelé que le président syrien Bachar al-Assad devait quitter le pouvoir.
Actuellement les combats en Syrie entre rebelles et forces du régime se poursuivent notamment à Alep.
Les propos du président américains sont intervenus à la suite de déclarations ambiguës et controversés de Lakhdar Brahimi, nouveau médiateur des Nations unies et de la ligue arabe pour la Syrie.
» nous avons fait savoir qu’’il s’agissait d’une ligne rouge pour nous,
et qu’il y aurait des conséquences énormes »
Barack Obama a indiqué lors d’une conférence de presse «Jusqu’ici, je n’ai pas donné l’ordre d’intervenir militairement» en Syrie mais «si nous commencions à voir des quantités d’armes chimiques déplacées ou utilisées, cela changerait mon calcul et mon équation» a-t-il précisé.
«Nous surveillons la situation de très près, nous avons mis sur pied un ensemble de plans (…) et nous avons fait savoir de façon claire et nette à toutes les forces dans la région qu’il s’agissait d’une ligne rouge pour nous, et qu’il y aurait des conséquences énormes» a ajouté a le président américain.
En France, lors d’un entretien avec le nouveau médiateur international Lakhdar Brahim, le président français François Hollande a souligné que le départ de Bachar al-Assad du pouvoir était un préalable à toute solution politique en Syrie.
Lakhdar Brahim avait, pour sa part indiqué la veille, ne pouvoir encore prendre position sur cette question ajoutant «Ce qu’il faut, c’est arrêter la guerre civile et ça ne va pas être simple».
Lundi, un bilan provisoire de l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) faisait état d’au moins 131 personnes tuées dont 57 civils, 37 soldats et 37 rebelles.
Selon la même source depuis le début de la révolte en mars 2011, 23 000 personnes sont mortes.
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