Après le décès du leader palestinien Yasser Arafat en 2004 à l’hôpital militaire français de Percy dans les Hauts-de-Seine, le parquet de Nanterre vient d’ouvrir une information judiciaire pour assassinat.
Une plainte avait été déposé plainte le 31 juillet par Souha Arafat, la veuve de l’ex-dirigeant palestinien a été jugée recevable par la justice française qui vient d’ouvrir une information judiciaire.
La présence de polonium, un produit radioactif et hautement toxique, sur des effets personnels de Yasser Arafat décédé le 11 novembre 2004, a relancé la thèse d’un empoisonnement de l’ex-dirigeant palestinien.
Le polonium avait notamment été utilisé à Londres en 2006 lors de l’empoisonnement d’Alexandre Litvinenko, un ex-espion russe devenu opposant au président Vladimir Poutine.
Dès la mort de Yasser Arafat la thèse d’un assassinat avait été défendue par les proches de l’ex dirigeant.
Très rapidement un ou plusieurs juges d’instructions vont être nommés pour mener l’enquête et ils pourront vraisemblablement se fonder sur les futurs résultats des analyses menées par l’institut de radio physique de Lausanne qui doit examiner la dépouille de Yasser Arafat après avoir eu l’accord de sa veuve et de sa fille.
Ces examens devront qui constitue un « acte d’enquête doit être diligenté en collaboration » avec la justice française ont estimé les avocats des parties civiles.
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