A l’issue d’une réunion de la Banque centrale européenne jeudi 5 septembre, Mario Draghi, président de la BCE, a expliqué que l’institution ferait « tout » pour « préserver l’euro » qui est, selon lui, « irreversible ».
Les marchés boursiers et les indices se sont envolés jeudi 5 septembre ( Paris – CAC 40 +3.06%)
« Non la crise de la zone euro n’est pas terminée »
BFMTV : Est-ce qu’on sort le champagne, est-ce que la zone euro est sauvée ?
Emanuel Lechypre ( éditorialiste économique BFMTV) « Les marchés financiers on va les laisser à leurs émois de jeunes filles, parce-que malheureusement ils accordent trop de confiance et trop de pouvoir à la Banque centrale européenne.
La zone euro c’est quoi , c’est d’un côté les pays du Nord qui sont en bonne forme et d’un autre côté les pays du Sud qui sont malades.
Malades parce qu’ils ont mal géré leurs finances publiques malades parce qu’ils ont perdu leur compétitivité…
Et le problème est que, comme il n’y a pas de solidarité entre les pays du Nord et les pays du Sud, en gros ils n’ont pas les moyens de se soigner. En gros il n’y a pas de sécurité sociale.
La Banque centrale européenne (BCE), qu’est-ce qu’elle peut faire ?
Ce n’est pas le médecin qui va remettre ces pays du sud d’aplomb.
Le pouvoir de la BCE c’est juste de jouer les infirmières. Elle administre de l’aspirine et fait retomber la fièvre, en gros baisser les taux d’intérêt qui étouffent ces pays, mails elle ne peut pas guérir c’est pays.
Donc, non la crise de la zone euro n’est pas terminée.
La balle est maintenant dans les camps des dirigeants politiques pour que dans leurs pays, ils fassent les réformes qui vont permettre de retrouver la croissance.
Et puis, entre eux il faut qu’ils arrivent à bâtir cette sécurité sociale, ce mécanisme de solidarité.
Donc, on met le champagne au frais mais on ne le sort pas tout de suite ».
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