Vendredi, douze policiers de la brigade anticriminalité du nord de Marseille interpellés mardi après la découverte de près de 450 grammes de produits stupéfiants et d’argent liquide dans les vestiaires et les faux plafonds de la BAC de jour du nord de Marseille ont été déférés au parquet.
13 policiers ont été placés en garde à vue, quinze autres ont été interrogés librement et d’autres garde à vues pourraient intervenir dans les prochains jours.
Une trentaine d’enquêteurs de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) a procédé aux interrogatoires.
Un ancien policier de la Bac de Marseille dénonce la hiérarchie policière, qui est restée selon lui sourde aux avertissements.
L’ancien policier de la Bac de Marseille parle des agissements douteux de certains de ses collègues et estime que la direction était au courant depuis au moins un an de ces pratiques : « la hiérarchie était avisée ».
Le procureur de la République de Marseille, Jacques Dallest n’exclut pas d’autres mises en cause «pénales» dans l’affaire des policiers marseillais soupçonnés de vols et d’extorsions sur des dealers.
Pour Jacques Dallest, l’affaire de la BAC de Marseille prend encore plus d’ampleur.
«Il est envisageable que d’autres personnes soient impliquées pénalement à des titres divers (…). Le sentiment, c’est qu’on a une gangrène qui a touché ce service.» a t-il déclaré.
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