Le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls a décidé d’abandonner définitivement l’idée de remettre un récépissé lors d’un contrôle d’identité préférant un signe distinctif.
Pour être «respectée», la police doit être
«respectueuse des citoyens»
Le ministre de l’Intérieur Manuel Valls a annoncé mercredi matin, sur France Inter qu’un «élément d’identification» sur l’«uniforme ou (le) brassard» des policiers, «bref le retour du matricule» apparaîtrait bientôt.
Cette décision qui fait suite à la promesse de campagne de François Hollande, a pour objectif d’éviter les contrôles d’identité abusifs, notamment les contrôles au faciès.
Le ministre a indiqué que pour être «respectée», la police doit être «respectueuse des citoyens».
Ce retour au matricule est justifié par le ministre de l’Intérieur, «quand on a changé les uniformes, sous un ministre de gauche, puisqu’il s’agissait de Pierre Joxe».
Dans son rapport remis mardi, le défenseur des Droits, Dominique Baudis propose que le matricule des policiers soit visible. Manuel Valls reprend cette proposition.
C’est «une garantie pour le citoyen s’il est victime du comportement d’un représentant des forces de l’ordre». Il précise «cela permettrait aussi la mise hors de cause de policiers» en cas d’accusation sans fondement.
En revanche aucune précision n’a été donnée en ce qui concerne l’encadrement des palpations.
L’idée de remise d’un récépissé lors d’un contrôle, comme cela existe depuis 25 ans en Grande-Bretagne et est souhaité en France par les associations de lutte contre les discriminations pour combattre les contrôles abusifs, a été définitivement abandonnée par Manuel Valls.
Selon le ministre ce n’est «pas efficace», «Je ne veux pas que les polices et les gendarmes aient une tracasserie administrative supplémentaire».
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