Le président de la future Banque publique d’investissement (BPI), prévue pour démarrer en 2013, n’a pas vocation «à aider les canards boiteux»,a indiqué Jean-Pierre Jouyet, interrogé sur le site de Florange.
Jean-Pierre Jouyet prendra la présidence de la future Banque publique d’investissement (BPI); une «force de frappe» de 42 milliards d’euros pour financer les petites et moyennes entreprises et sociétés de taille intermédiaire prometteuses.
« maintenir l’activité, pas à aider les canards boiteux. »
Il était auparavant à la tête du «bras armé» financier de l’Etat, la Caisse des dépôts et consignation (CDC) et secrétaire d’Etat aux Affaires européennes.
Interrogé vendredi matin sur Europe 1 à propos d’un éventuel soutien à l’aciérie de Florange, Jean-Pierre Jouyet que la future Banque publique d’investissement n’aura pas vocation à «aider les canards boiteux».
Début octobre, le propriétaire du site, ArcelorMittal, avait annoncé la fermeture des deux hauts fourneaux de l’usine, déjà à l’arrêt depuis 14 mois.
En ce qui concerne le cas du constructeur automobile PSA Peugeot Citroën, en difficulté, Jean-Pierre Jouyet a répondu: «Je ne dis pas que ça ne nous regarde pas»mais a prévenu que «la BPI aura vocation à financer essentiellement des PME et des entreprises de taille intermédiaire (ETI)» a t-il précisé.
«Les exemples que vous avez cités relèvent de grands groupes. C’est une chose qui est différente», a souligné Jean-Pierre Jouyet selon lequel la future Banque sera «une banque pour prévenir les difficultés des entreprises et c’est une banque au service de l’avenir».
À la question : « la BPI sauvera-t-elle Florange? » ou encore Sanofi et Alcatel, le futur président de l’établissement a répondu:
« la BPI aura vocation a maintenir l’activité, pas à aider les canards boiteux. » « s’il y a des solutions globales, nous pouvons étudier tel ou tel cas. Mais notre mission sera d’aider les PME et les entreprises de taille intermédiaire, pas les grands groupes. Nous souhaitons aider à des projets d’avenir pour compenser les difficultés que vous avez citées. » a estimé Jean Pierre Jouyet.
La BPI va proposer des financements aux entreprises ainsi que des prises de participation au capital et réunir les moyens du Fonds stratégique d’investissement (FSI), de l’entité de capital-investissement CDC Entreprises et de la banque publique Oséo.
Voir aussi :(Vidéo) Canal + : « Valérie Trierweiler le changement c’est trop tard » ( Les Guignols)
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