Le rapport Gallois qui doit être remis le 5 novembre prochain, commandé par le président Hollande et le gouvernement, proposerait une possible suppression des 35 heures indique jeudi Le Parisien qui précise « Une proposition embarrassante pour Hollande, en plein débat sur la réduction du coût du travail ».
Pour relancer la compétitivité des entreprises françaises, le rapport que va remettre Louis Gallois proposerait d’en finir avec les 35 heures.
Louis Gallois prône la remise en cause d’une des mesures les plus emblématiques de la gauche : la loi sur la réduction du temps de travail, ramené à 35 heures ( contre 39 heures hebdomadaires auparavant), mise en place par Martine Aubry, en 1998.
La suppression des 35 heures « serait un véritable
reniement politique »( un proche de Hollande)
Louis Gallois proposerait d’autoriser un système à la carte comme en Allemagne dans lequel le temps de travail serait négocié, entreprise par entreprise, par les syndicats et le patronat supprimant ainsi une durée légale du travail imposée à tous, précise le quotidien qui s’appuie sur plusieurs sources anonymes.
Pour aboutir à ses conclusions, l’ancien patron d’EADS a beaucoup consulté notamment dans le camp patronal dont il est lui-même issu.
Depuis la mise en place des 35 heures, la droite estime que cette loi constitue un obstacle à la réussite économique pour les entreprises françaises et un frein à la croissance en plus d’avoir impacté les comptes du pays.
Avant même qu’une possible préconisation d’abandon des 35 heures soit évoquée, François Hollande a déjà pris ses distances avec les futures préconisations de Louis Gallois.
Le chef de l’état a notamment indiqué que celles-ci n’engagent que son auteur alors que l’idée de commander un rapport à l’ancien patron d’EADS est la sienne. Le rapport sur la compétitivité apparaît de plus en plus comme un piège pour le président français.
La suppression des 35 heures « Ce serait un véritable reniement politique » estime un proche de Hollande cité par le quotidien.
L’économiste et écrivain Jacques Attali déclarait cette semaine « la peur de la rue » empêche les réformes en France ( Cliquer pour voir l’article)
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