On peut se passer de Google affirme la presse brésilienne qui il y a deux ans a décidé de demander un dé-référencement de ses titres.
90 % des journaux brésiliens ont décidé de se dé-référencer c’est à dire de ne pas apparaître sur Google de leur propre chef.
Le problème est toujours le même c’est à dire que Google refuse de payer un centime pour l’information qu’il publie ni pour les informations qu’il publie . Et surtout Google refuse de reverser aux journaux une partie même infime des recettes publicitaires qu’il engrange.
Un an plus tard, l’association des journaux brésiliens a tenu son assemblée générale pour faire le bilan de son retrait de Google.
Bilan très positif estiment les journaux brésiliens qui disent avoir perdu en audience à peu près 5% c’est à dire pas grand chose.
Une audience qui a été largement compensée par le nombre d’ internautes brésiliens venus directement sur les sites des éditeurs de presse car désormais les recherches sur Internet se font sur leurs sites. Et du coup ils ont engrangé des recettes publicitares en hausse.
Donc ce qu’ils perdent d’un côté, il le gagnent de l’autre en visites sur leurs sites.
Il en résulte une hausse des recettes publicaires pour les éditeurs de presse brésiliens qui estiment qu’il est possible de résister à Google.
Le patron de Google, Eric Schmidt a été reçu à l’Elysée ce lundi par François Hollande et Fleur Pellerin, la ministre chargée de l’Economie numérique.
Le projet de taxe du moteur de recherche pour aider la presse française en recul, a été évoqué pendant l’entretien qui a duré trois quarts d’heure.
Eric Schmidt a quitté l’Elysée peu avant 18h sans faire de commentaire sur la teneur des entretiens.
Voir aussi : France 2 : les émissions de Julien Courbet menacées par Filipetti qui ne veut plus de « Scripted Reality »
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