François Hollande dont la cote de confiance, enregistre une nouvelle forte baisse reconnaît devoir faire face à un moment « très dur » dans l’exercice du pouvoir et qu’il n’y a plus aujourd’hui « aucune indulgence, aucun respect » sur son action.
« Exercer le pouvoir, aujourd’hui, c’est très dur. Il n’y a plus aucune indulgence, aucun respect. Mais je le savais », affirme le chef de l’Etat, selon des propos rapportés par le quotidien Le Monde daté de jeudi.
F. Hollande enregistre un recul de 5 points par rapport à octobre, selon un sondage TNS Sofres publié mercredi.
Seuls 36% des Français font confiance au président de la République . Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault enregistre une baisse de 7 points pour atteindre 34% selon le même sondage.
F. Hollande dit cependant vouloir assumer. Le pouvoir, « je l’ai voulu ! » ajoute-t-il, « pas simplement pour des raisons personnelles, le destin d’une vie. « .
« Mais parce que je pense que pour la France, c’est mieux que ce soit la gauche qui fasse cette mutation, qu’elle le fasse par la négociation, dans la justice sans blesser les plus fragiles ni les déconsidérer. Les autres l’auraient fait sans doute, mais brutalement « .
« on verra ce que j’aurai laissé à la fin du quinquennat »
La négociation est défendue par F. Hollande « J’assume cette méthode. Il faut prendre le temps de décider car une fois que c’est décidé, c’est fait ».
Il ajoute « Regardez Sarkozy, il a mis trois ans à détricoter le bouclier fiscal ». F. Hollande admet toutefois qu' »en termes de communication, la négociation est moins facile à porter car elle prend du temps. Mais on verra ce que j’aurai laissé à la fin du quinquennat » précise le président français.
A propos du nouveau couac la veille par son Premier ministre sur les 35 heures, F. Hollande déclare « Je sais qu’il est loyal et qu’il n’a pas d’ambition pour la suite ».
En ce qui concerne l’avenir économique il déclare « nous en sommes à la troisième année de crise. La reprise va arriver, c’est une question de cycle ».
Et de conclure « il peut aussi y avoir un scénario noir, celui de la récession ». Et précise « le rôle du chef de l’Etat c’est de préparer toutes les hypothèses ».
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