Un septuagénaire a été arrêté lundi à Paris, mis en examen et incarcéré, après avoir été trahi par son ADN dans le cadre d’agressions dont certaines remontent à vingt ans.
Il pourrait être concerné par une quinzaine d’agressions sexuelles et de viols sur mineurs, dont les premières remontent à plus de 20 ans.
Après avoir retrouvé un ADN « commun » avec celui du pédophile présumé, grâce à l’avancée des nouvelles techniques en matière d’analyses génétiques, les policiers de la brigade de protection des mineurs sont parvenus à cette arrestation.
Le septuagénaire sollicitait les victimes en prétextant
une demande d’aide à faire des travaux
Les faits dont il est soupçonné concernent une quinzaine d’agressions sexuelles et de viols à l’encontre de mineurs de moins de 15 ans, essentiellement dans l’ouest parisien, entre 1990 et 2003.
Le pédophile présumé sollicitait les victimes âgées d’une dizaine d’années, en leur demandant de l’aider à faire des » travaux d’électricité dans les parties communes d’immeubles ou à leur domicile ».
En croisant son empreinte dans le fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG), les enquêteurs sont parvenus à l’identifier dès 2011.
L’homme a été localisé par les enquêteurs qui l’ont interpellé lundi dans le IXe arrondissement de Paris.
Afin de retracer « son parcours », identifier « d’éventuelles nouvelles victimes » et permettre que l’enquête continue, il a été déféré, mis en examen et placé en détention provisoire.
Voir aussi : La Poste : avant son Suicide le guichetier a envoyé un courriel (La Fère)
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