Invité dimanche du Grand Rendez-vous Europe1 à la veille de la remise du rapport Gallois lundi, Benoît Hamon , le ministre chargé de l’Economie sociale a estimé qu’une diminution de 30 milliards des cotisations, comme cela est demandé par les patrons du CAC 40 et créerait un « choc de pouvoir d’achat » pour les Français.
Selon des indiscrétions, le rapport Gallois pourrait proposer une relance de la compétitivité de l’économie française qui impliquerait une baisse de 30 milliards d’euros sur deux ans, financée par une augmentation de la TVA et des économies budgétaires.
« il y aurait un choc qui serait un choc de pouvoir d’achat «
Dès juillet Louis Gallois ex-président d’EADS et auteur du rapport avait exprimé sa volonté d’un « choc de compétitivité« .
Le gouvernement, annoncera dès le lendemain de la remise du rapport, ses premiers arbitrages, et a annoncé qu’il comptait proposait non pas « choc », mais un « pacte de compétitivité » avec un allégement du coût du travail et des mesures en faveur de l’innovation.
Benoît Hamon a fait part de ses préoccupations pour le pouvoir d’achat des ménages :
« Si on concevait que l’on puisse transférer 30 milliards de cotisations salariales et patronales vers les ménages, il y aurait un choc qui serait un choc de pouvoir d’achat immédiat » selon Benoît Hamon.
Pour le ministre ce « choc » se traduirait selon lui « par des capacités à consommer des Français beaucoup moins importantes, puisqu’ils devraient payer plus de CSG et de TVA ».
« Ce qui est inconcevable, c’est de considérer que le problème des entreprises françaises soit juste un problème de coût du travail. Ce n’est pas vrai, il y a un problème d’innovation, d’investissement, d’épargne », a poursuivi Benoît Hamon.
« Si on ne relance pas la consommation en France, on n’aura pas les moyens de remplir les carnets de commande de nos propres entreprises », a-t-il conclu.
Voir aussi : (Vidéo) France 2 – Ruquier – « Le Flop Ten » de la semaine « On n’est pas couché » – 3 nov 2012
Partager : |
|
Tweet |
|
|
|