Sihem Habchi, présidente de l’association Ni putes ni soumises, s’est exprimée sur Europe 1 en rappelant que l’éducation à la sexualité était encore taboue.
La présidente de l’association a estimé qu’on était « très en retard » et qu’il y avait une « inégalité » entre les centres-villes d’un côté et les quartiers populaires et le milieu rural de l’autre.
Sihem Habchi souhaite une meilleure « éducation à la sexualité ».
Selon elle, dans beaucoup de quartiers populaires, la contraception est « un interdit, on prend la pilule en cachette » et « c’est une copine qui vous la passe ».
Elle ajoute qu’il y a « une grande méconnaissance » aussi bien pour les filles que pour les garçons.
C’est pourquoi, Sihem Habchi est favorable à un « service publique de l’avortement » et « la gratuité, notamment pour les jeunes ».
Elle regrette également que les jeunes doivent utiliser la carte vitale de leurs parents pour l’utilisation d’un contraceptif.
Sihem Habchi a conclu : « La liberté à disposer de son corps reste encore un beau rêve pour beaucoup de jeunes filles ».
« Dans beaucoup de quartiers populaires ou en milieu rural, s’il n’y a pas d’avortement, il y a un mariage derrière » indique t-elle.
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