Selon les premières estimations, le butin du braquage qui a coûté la vie vendredi soir à un commerçant du centre-ville de Marseille s’élève, à quelques dizaines d’euros et des jeux de grattage.
Le meurtrier du commerçant dont le magasin n’était pas équipé d’un système vidéo dans ce quartier calme de Marseille, n’avait toujours pas été identifié samedi matin par les enquêteurs de la brigade de répression du banditisme (BRB.
L’agression du commerçant Mohamed Cheguenni, 50 ans, de nationalité française et originaire de Tunis, n’a donc pas pu être filmée..
Caroline Pozmentier, adjointe au maire de Marseille en charge de la sécurité voit dans ce braquage « la preuve que l’on n’hésite plus aujourd’hui, dans le quotidien des braqueurs, à tuer pour une somme dérisoire ».
Ce sont notamment du témoignage d’un client de la papèterie qui a donné l’alerte après avoir vu le gérant à terre et un homme fouiller le tiroir-caisse, le visage masqué par une capuche dont disposent les policiers.
Les spécialistes de la police technique et scientifique, ont donc procédé à un minutieux relevé d’empreintes après avoir constaté le décès du commerçant, poignardé à trois reprises au thorax.
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