Finalement, F. Hollande a affirmé sa détermination à voir aboutir le projet de loi pour le mariage pour tous après avoir lancé une bombe en invoquant la possibilité d’une ‘liberté de conscience’ pour les maires.
François Hollande a voulu déminer la contestation contre le mariage « homo ».
A l’issue d’un entretien avec le Président de la République, le porte-parole de l’Inter-LGBT (lesbienne, gay, bi et trans) à indiqué mercredi « Il n’y aura pas de ‘liberté de conscience’ dans le projet de loi sur le mariage pour tous qui sera présenté ».
François Hollande avait semé le trouble en évoquant cette « liberté de conscience » des édiles qui pourraient ne pas célébrer eux-mêmes les mariages entre homosexuels.
Rétropédalage du chef de l’État qui a rappelé mercredi, en plein Conseil des ministres mercredi, sa « détermination pleine et entière » à mener cette réforme.
« Nous sommes rassurés, il fallait lever ce malentendu. Nous attendons maintenant des actes » a déclaré le porte-parole de l’Inter-LGBT (lesbienne, gay, bi et trans).
« Scandalisée » par les déclarations de François Hollande sur la « liberté de conscience » des maires face à la célébration du mariage gay, l’Inter-LGBT (lesbienne, gay, bi et trans) avait annoncé mercredi midi qu’elle suspendait « toutes ses relations » avec le gouvernement.
Un terme « pas approprié »
F. Hollande aurait admis que le terme de « liberté de conscience » n’était pas « approprié ».
Lundi, le chef de l’Etat avait indiqué devant l’Association des Maires de France, la possibilité pour les maires hostiles au mariage homosexuel d’invoquer leur « liberté de conscience » et de déléguer la célébration à des adjoints.
Nicolas Gougain, porte-parole de l’Inter-LGBT avait estimé « Les dispositions du droit qui seront appliquées pour les couples homosexuels doivent être les mêmes que pour les couples hétérosexuels ».
En ce qui concerne la possibilité d’ouvrir la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples de femmes, Nicolas Gougain a précisé « François Hollande a dit que cette question sera débattue au Parlement ».
Voir aussi : UMP : un « suicide collectif » (Henri Guaino)
François Hollande devant les maires de France
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