Le président contesté de l’UMP Jean François Copé, critique le choix annoncé vendredi par le gouvernement et estime que la «question de l’avenir du site de Florange n’est pas réglée».

Réagissant aux déclarations vendredi soir de Jean-Marc Ayrault, Jean-François Copé, le président proclamé et contesté de l’UMP a déclaré «Les multiples revirements du gouvernement sur Florange sont très inquiétants et donnent le sentiment d’une forme d’improvisation au sommet de l’Etat».

Dans un communiqué, le dirigeant de l’UMP a précisé «L’UMP soutiendra toute solution durable pour Florange. L’emploi et l’industrie sont des causes nationales qui ne se prêtent guère à la polémique. Mais les interrogations autour de ce plan sont nombreuses, notamment sur l’avenir du projet Ulcos».

Pour Jean-François Copé «Les Français ne doivent pas être dupes : ce ne sont pas les propos haineux et les coups de menton de certains ministres qui ont conduit à cet accord. Cette technique de matamore ne constitue pas une politique industrielle cohérente. Au contraire, elle met en danger les nombreux sites industriels partout sur le territoire. Nous avons besoin d’investissements en France et d’entreprises qui grandissent dans un environnement stable et rassurant, c’est la clé de l’emploi», a -t-il poursuivi.

Le député-maire de Meaux estime que «La situation de Florange, qui n’est pas réglée ce soir, rappelle avec gravité à François Hollande que notre industrie a besoin de réformes de structures. La banque publique d’investissement, qui consiste à rebaptiser ce qui existe déjà, et le crédit d’impôt sous conditions pour les entreprises, (….) entretiennent le mythe d’une économie administrée sans répondre aux grands enjeux industriels de notre pays» a précisé Jean-François Copé.

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