Selon l’ONG Transparancy International l’une des principales causes du « retard français » vient du manque de transparence et d’intégrité dans la vie politique.

Les Français ont l’impression ques partis politiques sont les institutions les plus corrompues, devant les entreprises, le parlement et l’administration. Pas moins de 72 % des Français estiment que les dirigeants politiques sont corrompus. C’est la première fois qu’un tel taux est atteint.

La France apparaît au 9ème rang des pays de l’Union européenne dans le classement des Etats perçus comme les moins corrompus selon le rapport de l’organisation non-gouvernementale.

L’ONG Transparancy International propose de faire de la lutte contre la corruption une grande cause nationale.

La France se classe au 22e rang mondial (avec une note de 71 sur 100) et au neuvième rang de l’Union européenne (UE) devancée dans le classement des Etats perçus comme les moins corrompus par le Danemark, la Finlande, la Suède, les Pays-Bas, le Luxembourg, l’Allemagne, la Belgique et le Royaume-Uni.

Le manque de transparence et d’intégrité dans la vie politique est l’une des causes principales du « retard français » estime Transparency.

La France continue à maintenir notamment le secret le patrimoine de ses élus,  alors que la quasi totalité des pays de l’UE le rend public.

Selon l’ONG, le parlement, l’exécutif et la justice sont parmi les points faibles de la France.

L’opacité du lobbying des grands intérêts économiques auprès des parlementaires et le fait que moins de 60 députés et sénateurs exercent parallèlement à leur mandat le métier d’avocat d’affaires au risque de conflit d’intérêts alerte l’ONG.

De plus, les comptes des partis politiques ne font l’objet que d’un contrôle formel et la commission chargée de vérifier les comptes de campagne n’a aucun moyen d’investigation en dehors des périodes électorales.

La justice soupçonnée de ne pas être indépendante

De plus la justice est soupçonnée de ne pas être indépendante; le parquet en charge de l’action publique placé sous l’autorité du ministre de la justice, ce qui est également dénoncé par la cour européenne des droits de l’homme, permet au pouvoir politique en place de contrôler les affaires les plus sensibles ainsi que  celles de corruption quelles que soient leurs formes: favoritisme, trafic de diplômes, trucage des marchés publics, pots de vin et autres abus.

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