Dans un entretien au Parisien publié ce samedi, Guillaume Peltier co-fondateur du mouvement de la Droite forte, se demande si on ne «cherche pas à asphyxier» l’UMP après le rejet des comptes de la campagne présidentielle 2012 de Nicolas Sarkozy, par la commission des comptes (CNCCFP).
« Cherche-t-on à asphyxier le premier parti d’opposition ?»
L’ex-conseiller de Nicolas Sarkozy s’interroge «Cherche-t-on à asphyxier le premier parti d’opposition? J’espère que derrière toutes ces décisions, il n’y a pas une volonté du PS de manière directe ou indirecte», déclare t-il.
Pour Guillaume Peltier, également secrétaire national à l’UMP «Deux poids, deux mesures (…) D’un côté on exige que l’UMP intègre ses dépenses dans les comptes de campagne de Nicolas Sarkozy, mais de l’autre on ne demande pas au PS d’intégrer celles des primaires dans les comptes de François Hollande.» ajoute t-il.
Le co-fondateur du mouvement de la Droite forte estime qu’il «n’y a aucune règle en la matière» et pense que «le législateur devrait combler ce trou».
Selon Guillaume Peltier en cas de confirmation d’un rejet est «ce ne serait pas une bonne nouvelle dans l’immédiat» pour les finances du parti.
Il précise «Mais je n’ai aucun doute sur la solidité de nos finances dans le long terme. Les adhésions continuent de grimper.»
S’il était confirmé par le Conseil constitutionnel, le rejet des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy, aggraverait une situation financière délicate pour l’UMP.
Après sa défaite aux législatives de 2012, le premier parti d’opposition va déjà voir sa subvention annuelle de l’État réduite.
Dès 2013, le parti va voir sa dotation publique annuelle passer de plus de 33 millions d’euros à un peu plus de 20 millions d’euros du fait des résultats aux législatives de 2012.
Dans le cas d’une campagne présidentielle lorsque les comptes sont validés, l’État prend en charge une partie des dépenses, à hauteur de 10,6 millions d’euros, soit environ la moitié du budget total, pour les candidats arrivés au second tour comme cela a été le cas de Nicolas Sarkozy.
En revanche en cas de rejet, l’aide publique serait annulée.
le député d’Indre-et-Loire Philippe Briand et trésorier de campagne de Nicolas Sarkozy a déclaré « Cette somme, ce serait un manque à gagner pour l’UMP ».
Voir aussi :UMP : Sondage nouvelle élection : NKM en tête. (ni Fillon et encore moins Copé ne sont favoris)
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