Selon une enquête de BFMTV et BFM Business réalisée Jamal Enni a analysé le modèles économique du cinéma français.
Nicolas Doze, éditorialite économique « les 3 conclusions à retenir. Primo, le cinéma français est une pompe à finances publiques. Deux, il ne gagne pas d’argent et tertio l’argument selon lequel avoir une grande star permettrait de rendre un film rentable, c’est une farce.
« le cinéma est financé à 40% par de l’argent public,
par des subventions »
Cette enquête consiste à faire un lien entre les coûts des films et leur rentabilité et résonne après la tribune publiée le 28 décembre 2012 dans le journal Le Monde, du producteur Vincent Maraval.
Pour producteur Vincent Maraval, les films à gros budgets sont tous plombés par les cachets astronomiques que prennent les stars du cinéma.
Il a dit que tous ces films là sont déficitaires, notamment à cause de ces cachets et il affirme qu’il y a une quinzaine de vedettes en France qui touchent quoi qu’il arrive, peu importe la rentabilité du film, entre 800.000 et 2 millions d’euros.
Depuis ce grand déballage du producteur Vincent Maraval, le cinéma est totalement en émoi.
Certains ont essayé de réagir et de démentir, c’est notamment le cas de Dany Boon qui a démenti les chiffres du producteur Vincent Maraval.
Le classement des Tops et des Flops de l’année 2012 pour le film français. Il y a 3 conclusions à retenir.
Primo, aujourd’hui le cinéma est financé à 40% par de l’argent public, par des subventions.
Deuxièmement cette subvention mais pour quel résultat, on a seulement 15 % des films en 2012 qui ont été rentables. Ca veut dire que 85 % des films perdent de l’argent.
Troisièmement, le mythe du grand acteur qui serait bankable qui serait un gage de rentabilité est faux.
Tous les films qui ont fait tourner des vedettes sont tous des films qui finissent dans le rouge. » a expliqué Nicolas Doze.
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