Selon les déclarations du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian le Français Denis Allex, qui était retenu en otage par des islamistes en Somalie depuis juillet 2009, aurait été « abattu par ses geôliers », lors d’une opération menée par la DGSE pour tenter de le libérer dans la nuit de vendredi à samedi.
Selon le ministre, deux soldats français ont perdu la vie et « 17 terroristes ont été tués ».
De leus côtés les islamistes affirment que l’otage est vivant et qu’un soldat français blessé est entre leurs mains et menacent la France de « conséquences amères » pour le raid raté.
Le ministère explique dans un communiqué, « dans la nuit du 11 au 12 janvier 2013, la Direction Générale de la Sécurité Extérieure (DGSE) a mené une opération de vive force visant à libérer Denis Allex, militaire retenu en otage en Somalie depuis le 14 juillet 2009 ».
Le communiqué rappelle que Denis Allex, lui-même agent de la DGSE, avait été enlevé à Mogadiscio alors qu’il effectuait « une mission officielle d’assistance » auprès du gouvernement de transition.
Il est préciséc »Face à l’intransigeance des terroristes, qui ont refusé pendant trois ans et demi toute négociation, et qui retenaient Denis Allex dans des conditions inhumaines, une opération a été planifiée et mise en oeuvre ».
17 « terroristes » tués au cours des combats
Le communiqué du ministère prècise que lors de l’assaut, des combats violents ont eu lieu et « le commando de la DGSE a fait face d’emblée à une forte résistance. Denis Allex aurait été abattu par ses geôliers, et en tentant de libérer leur camarade, deux soldats ont perdu la vie » .
Il est également précisé « Par ailleurs, 17 terroristes ont été tués au cours des combats ».
Le communiqué conclut « Les familles des victimes ont été informées. Le ministre de la Défense leur adresse ses plus sincères condoléances et s’associe à leur douleur. Il apporte son total soutien aux personnels de la DGSE dont il salue le courage et le remarquable travail ».
Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, a déclaré samedi lors d’une conférence de presse « Tout donne à penser que Denis Allex a été tué, et il y a un disparu ».
Afin de repousser les islamistes progressant vers le sud du Mali, François Hollande avait donné son accord la veille de l’intervention de l’armée française au Mali, en soutien d’unités maliennes.
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