Mardi 29 janvier, le ministre de l’Intérieur a annoncé, l’expulsion « dans les prochains jours » de plusieurs « prédicateurs radicaux étrangers ».

Le ministre de l’Intéreur a réaffirmé sa fermeté face à l’islamisme radical à l’échelle européenne.

Le ministre a expliqué mardi à Bruxelles, lors d’une conférence internationale sur la lutte contre les extrémismes, que cette mesure s’inscrit dans le cadre de la prévention du processus de radicalisation et de la lutte contre le « jihadisme global », a t-il indiqué.

« Je ne confonds pas cet islamisme radical avec l’islam »

Manuel Valls a souligné la nécessité d’éviter les amalgames : « Je ne confonds pas cet islamisme radical avec l’islam de France, mais il y a un environnement religieux, il y a des groupes qui se réclament du salafisme, qui sont dans un processus politique, qui visent tout simplement à s’accaparer à la fois le monde associatif, les processus scolaires, a prendre au fond la main sur les consciences d’un certain nombre de familles », a-t-il précisé.

Manuel Valls a rappelé son refus d’accepter sur le territoire français ceux « qui s’en prennent à la femme, tiennent des propos contraires à nos valeurs, font référence à la nécessité de combattre la France » a t-il ajouté mardi.

Le ministre a conclu : ceux qui doivent se sentir visés, sont « des groupes qui se réclament du salafisme, qui sont dans un processus politique, qui visent tout simplement à s’accaparer à la fois le monde associatif, les processus scolaires, à prendre, au fond, la main sur les consciences d’un certain nombre de familles » a précisé le ministre de l’Intérieur.

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