Reçu vendredi soir 1 er février 2013, à l’Elysée par François Hollande, Eric Schhmidt le patron du leader des moteurs de recherche Google, a accepté de rémunérer les éditeurs de presse français au terme de la réunion.
L’accord avec le géant américain devrait être officialisé vendredi par les deux hommes dans la soirée.
Lors de ses vœux à la presse, le 16 janvier 2013, François Hollande a affirmé qu’il était « normal que ceux qui tirent profit de l’information produite par [le travail des éditeurs de presse] participent à sa prise en charge ».
Le chef de l’état avait ahouté « si les négociations avec les éditeurs de presse n’aboutissent pas, il y aura une disposition législative ou fiscale ».
Les éditeurs réclamaient que Google accepte de rémunérer les éditeurs de presse français.
Un projet de loi a été soumis au gouvernement fin septembre, proposant de faire payer dès que les articles d’un titre de presse sont référencés, des droits aux moteurs de recherche.
Google avait refusé et répondu en proposant un déréférencement pur et simple dans un courrier adressée mi-octobre au gouvernement et que l’AFP a rendu public.
Le leader mondial des moteurs de recherche menaçait de « déréférencer les sites de presse français » dans le cas où il serait imposée sur les liens.
En Allemagne également les éditeurs tentent d’obtenir de Google une rémunération, et le 29 août un projet de taxe a été adopté qui oblige les moteurs de recherche à reverser des commissions aux éditeurs de presse Internet.
En revanche, au Brésil le retrait de Google Actualités en 2011 de l’Association nationale des journaux brésiliens, a entraîné une perte de trafic de 5 %.
Mais l’Association a considéré que « c’est le prix à payer pour la protection du journal et de sa marque ».
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