Des confidences inédites de Johnny Hallyday sur ses amours, ses amis chanteurs mais aussi sur la politique, dans une autobiographie co-écrite avec Amanda Sthers « Dans mes Yeux » dans laquelle le rockeur raconte sa vie.
Des extraits de ce livre ont été publiés mardi par l’Express dans lesquels, le rocker évoque son intimité, qu’il avait jusqu’alors cherché à préserver.
« Je n’aime pas la médiocrité,
je pense que la gauche pousse vers ça »
Johnny Hallyday fait part des raisons qui l’ont conduit à s’installer en Suisse en 2006. « On a souvent dit que je m’étais barré pour ne pas payer d’impôts. C’est en partie vrai, mais c’est aussi parce que c’est épuisant cette ambiance », écrit Johnny Hallyday .
Selon lui la France est un pays où règne « une sale mentalité » précise t-il « Je me suis toujours demandé pourquoi aux Etats-Unis quand t’as une belle voiture, les mecs sourient et te disent formidable, et en France on te traite de voleur » écrit-il.
« Je n’aime pas la médiocrité, je pense que la gauche pousse vers ça. Je ne suis pas pour que les gens pauvres le soient. C’est malheureux, il faut les aider. Mais pas en leur faisant l’aumone (…). Je n’aime pas les sociétés d’assistés (…). Je n’aime pas qu’on me fasse passer pour un type sans coeur sous prétexte que j’ai une sensibilité de droite », poursuit le chanteur.
Depuis 2006, Johnny Hallyday possède un chalet à Gstaad ( Suisse) et aurait gagné 6,3 millions de francs suisses (5 millions d’euros) en 2011, et payé seulement 700.000 francs suisses d’impôts selon le journal Le Matin.
A propos de ses confidences sur son parcours de chanteur, il raconte que la première fois qu’il a fait l’amour « c’était dans le hall de l’immeuble, à la va-vite avec (sa) voisine de palier. »
Il raconte également que lorsqu’il commence à devenir connu, il dit avoir refusé les avances d’Edith Piaf.
Assis à la table d’un restaurant, il raconte « je sens sa main qui monte sur ma cuisse. (…) J’ai hésité, puis je suis sorti et je me suis barré en courant. J’ai fui Piaf. J’étais presque puceau, à l’époque. Je ne me voyais pas dans son lit. Pour moi, c’était une vieille dame » précise Johnny Hallyday.
A propos de son fils, David, il raconte « Le problème de David, c’est ceux qu’il n’a pas eus (…) On peut pas être élevé dans le confort et avoir la rage au ventre (…) Je ne crois pas aux fils à papa qui réussissent. Il faut en avoir bavé ».
Le chanteur âgé de bientôt 70 ans évoque aussi sa séparation avec Adeline, qu’il qualifie « d’hystérique ». Il raconte qu’elle le « trompait avec tous les petits mecs de Saint-Tropez et jouait les saintes-nitouches » .
Selon Johnny, celle qui n’avait que 20 ans lorsqu’elle l’a épousé, l’aurait menacé de chantage s’il ne lui donnait pas l’appartement qu’il avait acheté au moment où le couple s’aimait.
Claude François « se tapait mes ex »
Claude François est décrit comme terriblement jaloux du succès du rocker « Il bossait dix fois plus que moi. Mais il n’arrivait jamais à faire ce que je faisais. Ça le rendait fou. Jaloux. Il draguait mes nanas et, en désespoir de cause, il se tapait mes ex », poursuit le chanteur.
A propos de Michel Sardou, à qui il n’adresse plus la parole, il lui reproche d’avoir traité un soir sur scène, Jade, l’une de ses filles adoptives, de « Viêt-cong ».
Eddy Mitchell est l’un des rares a être présenté positivement et même comme étant son « plus vieux copain ».
Johnny Hallyday rend hommage aussi à Charles Aznavour et le décrit comme un père spirituel. « Je pense que Charles aurait voulu être mon père et, moi, j’aurais adoré être son fils. J’avais toujours ma place à sa table, juste à côté de lui. Son regard sur moi m’a porté » ajoute Johnny.
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