Selon une étude publiée mardi, les personnes en contrat de travail atypique (CDD, interim ou temps partiel) sont davantage sujet à la dépression que les autres, en particulier les femmes.
L’étude publiée mardi 23 février par le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) de l’Institut de veille sanitaire montre que les personnes en contrat de travail atypique (CDD, interim ou temps partiel) souffrent davantage de dépression que les autres.
Ce constat concerne en particulier les femmes.
11.895 actifs au travail constituent l’échantillon pris en compte par l’étude qui se fonde sur les données de l’Enquête décennale santé 2003 de l’INSEE.
Un pourcentage de 11,2% de ces personnes a déclaré souffrir de symptômes dépressifs, hommes et femmes confondus.
Il apparaît que les femmes souffrent davantage de dépression lorsqu’elles sont en CDD qu’en CDI (15,3% ont des troubles dépressifs contre 10,4% en CDI et 6% à son compte).
Si cet écart n’apparaît pas chez les hommes, il convient de souligner que la proportion des femmes à travailler en contrat atypique est plus importante que chez les hommes.
Autre indication qui ressort de l’étude, les femmes qui ont un emploi à temps partiel sont les plus concernées par la dépression (17,1%) contre (9,1%) pour celles en temps partiel choisi.
Le niveau d’études constitue un autre facteur déterminant d’exposition à la dépression.
Les personnes les plus diplômées sont moins concernées par la dépression, (15,8% des hommes et 13,5% des femmes sans diplôme)
En revanche ils ne sont que 9% des hommes ayant fait des études supérieurs et 8,3% des femmes ayant suivi des études supérieures à être concernés par la dépression.
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