Georges Frêche a déclaré mercredi sur i-Télé que « chaque fois que Martine Aubry coupait des têtes », il gagnait « des points » en faisant référence à la décision du PS d’exclure 59 de ses colistiers.
Georges Frêche, président DVG sortant du Languedoc-Roussillon, a ajouté :
» Je crois que je vais prendre Martine Aubry comme attachée de presse, elle serait excellente à ce poste ».
S’appuyant sur les statuts du PS qui prévoient la suspension automatique d’un candidat dissident, le Bureau national a décidé d’appliquer ce principe.
L’application de ce principe par le PS va entraîner une mise à l’écart de soixante responsables socialistes.
Cette décision soit être entérinée sans vote lors d’une réunion du Bureau national prévue mardi.
Il a rappelé qu’il comptait « beaucoup d’amis au Parti socialiste : Dominique Strauss-Kahn, Ségolène Royal, Jean-François Hollande (…) ».
Georges Frêche a ajouté « Cette décision est particulièrement maladroite ».
Georges Frêche est revenu sur la phrase à propos de Laurent Fabius à l’origine de cette situation, en assurant avoir défendu Israël « pendant 30 ans, au bureau national du PS ».
Sur l’avenir de ses relations avec le PS, il a déclaré :
« Je suis pour la réconciliation, c’est une évidence. Il faut être fou pour exclure 5 fédérations, 15.000 militants, deux présidents de conseils généraux… La droite rigole. L’UMP sourit. Ca les arrange mais moi ça ne me fait pas sourire », a-t-il poursuivi.
Georges Frêche a précisé :
« Hier, c’était amusant, Sarkozy recrutait des socialistes, Charasse, Migaud… et Martine Aubry en excluait. C’était les vases communicants! »,
« la gauche a déjà perdu trois présidentielles. Qu’elle continue comme ca, elle en perdra une quatrième ».
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