Après une décision prise par l’adjointe au maire, la petite Océane a été exclue de la cantine scolaire du village de Feneu, une commune de 2100 habitants, les enseignants sont stupéfaits.
Les enseignants ont partagé leur repas avec la fillette.
Une mère a prévenu l’école où est scolarisée sa fille Océane qu’elle ne pourrait pas venir la chercher pour le repas de midi dans la matinée du vendredi 15 février, car elle a dû se rendre au CHU d’Angers pour y faire soigner un de ses enfants.
La mairie avait été avertie par le directeur de l’école et la situation « ne semblait pas poser de problème » selon la mère.
Les enseignants présents stupéfaits ont partagé leur repas avec la fillette.
Alors que la fillette de 3 ans s’est rendue à la cantine, des employés communaux se sont étonnés de sa présence car n’y étant pas inscrite raporte Ouest-France.
L’adjointe aux affaires sociales qui s’est alors rendue dans l’établissement pour faire sortir la fillette avant de la conduire dans le local où se trouvait Mathieu Benoît, le directeur avait alerté la mairie.
Pour la présidente de l’association des parents d’élèves, l’élue avait fait preuve d’un « excès de zèle inadmissible ».
L’adjoint aux affaires scolaires partage cet avis et a estimé que sa collègue du conseil municipal « avait traité les choses plutôt de manière administrative que de manière humaine. Elle m’a contacté le soir-même et m’a dit qu’elle avait fait une bêtise et que c’était une erreur ».
La maire de cette commune a expliqué que la mairie n’avait pas été prévenue au départ et a estimé sur LCI, que « dans cette affaire », les responsabilités étaient partagées à « 50-50 ».
Selon la maire « l’enfant n’était pas à la rue. Elle a été prise en charge » « On amène des enfants au restaurant scolaire sans prévenir (…) Il y a beaucoup d’enfants qui ont des allergies à des aliments… » a t-elle souligné quant aux responsabilités des cantines, notamment en matière de santé.
Le directeur de l’école a expliqué « Elle ne voulait pas que la petite fille mange, sous prétexte qu’elle n’était pas inscrite. Evidemment, avec les enseignants présents, on a partagé notre repas avec l’enfant.
Il a précisé « C’est la première fois que je vois ça » a –t il expliqué à Ouest-France.
De son côté, l’association locale des parents d’élèves a promis de « ne pas en rester là. »
En janvier 2013 parce que ses parents n’avaient pas réglé les 170 euros de la cantine scolaire, Léa, élève de maternelle à Ustaritz, s’est retrouvée au poste de police, les policiers sont venus la chercher en plein réfectoire.
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