François Hollande et son gouvernement tentent de préparer l’opinion depuis ces dernières semaines à un nouveau tour de vis budgétaire.
Cela va impacter l’économie dans un contexte de perspectives de croissance quasi nulles et face à des déficits publics dont l’engagement d’une réduction a été promis.
Pour justifier la rigueur qui s’annonce, cinq arguments principaux sont mis en avant par la majorité.
1- F. Hollande au Salon de l’agriculture (économies, et « subsidiairement par des prélèvements supplémentaires »)
François Hollande a expliqué la semaine passée au Salon de l’agriculture, que la réduction du déficit public se ferait par des économies, et « subsidiairement par des prélèvements supplémentaires ».
Jérôme Cahuzac a expliqué sur Europe 1 « on ira chercher les 6 milliards d’euros « dans la poche des uns, des autres, de tout le monde ou de vous peut-être », a déclaré le ministre du Budget.
Jérôme Cahuzac, ministre du Budget : « Je ne m’engage pas à ce qu’il fasse beau tous les jours. » Pour justifier l’absence de prise et de contrôle sur certains évènements avec croissance plus faible que prévues etc..
Le gouvernement utilise un vocable simple, proche du bas de laine des Français : les « économies » pour éviter les termes qui fâchent : taxation, imposition et autres mots qui passent mal dans l’opinion.
Afin de notamment compenser des rentrées d’argent attendues en 2013 qui seront absentes, le ministre du Budget Jérôme Cahuzac a admis qu’il faudrait trouver 6 milliards d’euros de recettes supplémentaires l’an prochain.
Le ministre de l’Economie, Pierre Moscovici a estimé « Une économie qui s’endette est une économie qui s’appauvrit. » Mais le gouvernement veut rassurer : 2014 ne sera pas pire que 2013.
Cet argument a été martelé notamment par Jean-Marc Ayrault devant l’Assemblée nationale, le 19 février et est régulièrement utilisé lors d’interviews afin ddee tenter de démontrer que le contexte économique actuel résulte de mauvais choix opérés par Nicolas Sarkozy lors de son quinquennat.
Les procès en « amateurisme » faits au gouvernement sur ses prévisions de croissance, le Premier ministre réplique : « 5,2% de déficit, c’est ce que vous nous avez laissé. »
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