Dimanche 5 mai sur TF1, Jean-Marc Ayrault a annoncé que l’Etat pourrait réduire sa participation dans certaines entreprises.

Cette mesure vise à dégager des fonds pour investir.

Quelques pistes sur les secteurs qui pourraient se retrouver dans le viseur du gouvernement ont été données par le Premier ministre sans préciser quelles entreprises feraient l’objet de ces réductions de participations.

l’Etat « dans un certain nombre d’entreprises publiques »

( Jean-Marc Ayrault sur TF1)

EDF, pourrait être visée par ces réductions de participations (le groupe est détenu à près de 85% par l’Etat)

Jean-Marc Ayrault s’est contenté de déclarer dimanche sur TF1, que le gouvernement envisageait de diminuer la participation de l’Etat « dans un certain nombre d’entreprises publiques » afin de dégager des fonds « pour financer de l’investissement, pas pour boucher les trous du budget ».

Le chef du gouvernement qui n’a nommé aucune entreprise a affirmé qu’il s’agirait d’entreprises « où le taux de participation de l’Etat, en tant qu’actionnaire, est très important », et de « participations non stratégiques ».

EDF et France Télécom concernées ?

Les entreprises dans lesquelles l’Etat dispose de participations importantes se trouvent notamment dans les secteurs de la défense et des transports, ainsi que dans des infrastructures de transports.

A l’inverse, l’Etat dispose de participations importantes dans d’autres entreprises qui semblent moins stratégiques.

Parmi celles citées par les médias, EDF et France Télécom dans lesquelles l’état détient respectivement 84,4% pour EDF et 13,45% pour France Télécom.

Le capital de ces entreprises a été ouvert depuis plusieurs années, aux participations privées et le retrait de l’Etat ne serait pas à exclure estime l’économiste Elie Cohen qui enseigne à Sciences Po.

Elie Cohen : Pour se débarrasser de participations « L’Etat a l’embarras du choix ».

La Française des Jeux (détenue à 72% par l’Etat) pourrait aussi figurer parmi les entreprises concernées.

La part des actionnaires privés pourrait également augmenter dans les groupes autoroutiers ATMB gestionnaires du tunnel du Mont-Blanc et SFTRF, gestionnaires du tunnel de Fréjus, et dans lesquels l’Etat détient respectivement 67,3% et 99,9%.

D’autres groupes autoroutiers (Sanef, APRR et ASF) ont été cédés en 2006 en totalité.

La Semmaris qui exploite le marché de Rungis est détenue à hauteur d’un tiers de son capital par l’Etat pourrait aussi voire la participation de l’état se réduire pour dégager des fonds.

En 2007, un premier tiers de l’entreprise avait déjà été cédé par l’Etat.

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