de l’UMP a démenti sur le réseau social Twitter être gay.
Geoffroy Didier écrit qu’il « assume (son) hétérosexualité »
Stéphane Bern a expliqué lors de l’enregistrement de l’émission de Thierry Ardisson qui sera diffusée samedi sur Canal+, avoir participé à un dîner avec Jean-François Copé, qui aurait expliqué être favorable au mariage pour tous.
Thierry Ardisson a lancé à Stéphane Bern. « Vous ne pouvez pas vous marier avec Geoffroy, par exemple ? »
Celui-ci a répondu « Non, mais Geoffroy n’assume pas sa sexualité ! Tout le monde sait qu’il est homo, mais il dit qu’il est hétéro ! » a déclaré Stéphane Bern.
Thierry Ardisson a ajouté « Geoffroy, ce n’est pas grave » « Ah, non, grave, non » a répondu Stéphane Bern.
Le secrétaire national de l’UMP aurait simplement répondu : « Oui, mais ce n’est pas parce que Frédéric Mitterrand le dit que c’est vrai. » Un démenti en quatre tweets a été posté vendredi par le co-fondateur de la Droite Forte, mouvement de l’UMP fermement opposé au mariage pour tous.
Geoffroy Didier écrit qu’il « assume (son) hétérosexualité » et dément les propos de Stéphane Bern, qui a annoncé lors de l’enregistrement de « Salut Les Terriens ! » ce jeudi, l’homosexualité du secrétaire national de l’UMP.
Il ajoute « Propos mensongers et choquants de Bern. J’assume mon hétérosexualité, personne n’est parfait ! » a-t-il d’abord écrit avant d’ajouter « Bern a voulu s’en prendre violemment à Copé et à moi dans l’émission d’Ardisson. Règlements de compte politiques ? » écrit Geoffroy Didier.
Le secrétaire national de l’UMP a précisé qu’il existait un « climat ne nauséabond, marécageux et fascisant ! » qui régnait.
« Manifestement, je gêne ! » a t-il indiqué ajoutant que le dîner en question était une « belle soirée d’anniversaire avec Bruno Le Maire, Morano, Bruce Toussaint… et même Audrey Pulvar ! ». « La sexualité n’était pas le sujet ! » a-t-il affirm sur Twitter.
Selon Stéphane Bern, Jean-François Copé aurait déclaré lors d’un dîner auquel participaient Stéphane Bern, Marc-Olivier Fogiel et l’acteur Dominique Besnehard, qu’il était personnellement favorable au mariage homosexuel a affirmé Stéphane Bern sur le plateau de l’émission de Thierry Ardisson.
Selon Stéphane Bern, le président de l’UMP a décidé de dissimuler ses opinions pour des raisons politiques.
Vendredi, Stéphane Bern a maintenu, ses affirmations concernant la position de Jean-François Copé.
« C’était le 20 novembre 2011, quelques semaines avant son mariage et il a dit +++A titre personnel, je suis pour++ le mariage gay », a déclaré l’animateur à l’AFP.
il aprécisé « Marc-Olivier Fogiel vient de me le confirmer par texto, nous étions au même dîner ».
Dominique Besnehard, présent ce soir-là à leur table a confirmé au Nouvel Obs
« Jean-François Copé s’est prononcé clairement, en son nom personnel, en faveur du mariage homo ».
Stéphane Bern a déploré « Quand je vois qu’en bon tacticien il fait descendre des milliers de Français dans la rue, je me demande où est la parole des hommes politiques entre ce qu’ils peuvent dire en privé et ce qu’ils peuvent dire en public ».
. Stéphane Bern a ajouté « Je suis épouvanté par le climat qui règne dans notre pays et c’est pour ça que j’ai eu envie de le dire, parce que je trouve qu’il y a trop de propos de haine. Je crois que le dire peut avoir une importance », a-t-il précisé
L’entourage de Copé a contre-attaqué et a rappelé ses déclarations dimanche 26 mai lors de l’émission « Le Grand jury » RTL/LCI/Le Figaro.
Jean-François Copé avait alors affirmé : « J’aimerais vraiment insister sur un point qui est important. Ce n’est pas tant le mariage qui a posé problème, sur la question du mariage en réalité il y avait un consensus, nous avons même parlé nous d’union civile. Ce qui pour nous posait le véritable problème, c’était la question de la filiation. »
Précisant « Pour moi, avait-il ajouté, le sujet n’a jamais été la question du mariage, c’est la question de filiation qui m’a engagée et mobilisée contre ce texte ».
Selon l’entourage de Jean-François Copé, c’est « pour cette raison que le président de l’UMP avait parlé de réécriture et non pas d’abrogation » de la loi promulguée le 18 mai par le chef de l’état.