Kering, le groupe de François-Henri Pinault qui a choisi de se recentrer sur le luxe et l’habillement sportif, cherche à se séparer depuis plusieurs mois de l’entreprise de distribution de produits culturels.

En procédant à l’introduction du groupe Fnac à la Bourse, le groupe entame l’une des dernières étapes pour se désengager du secteur de la distribution.

La Fnac, distributeur, spécialisé dans les biens culturels, emploie 16 650 salariés et lundi, un plan de 600 suppressions de postes à la Fnac a été annoncé par Le Parisien puis démentie par le groupe.

Le distributeur, comme ses concurrents « souffre de la dématérialisation de la musique et des livres, de la concurrence de pure players Internet comme Amazon et de la crise de la consommation ».

Les actionnaires de Kering (ex-Pinault-Printemps-Redoute, PPR), dirigé par François-Henri Pinault et les propriétaire de la Fnac ont décidé la cotation officielle en bourse de La Fnac dès jeudi 20 juin au matin. Cette décison devrait permettre à l’enseigne de « gagner en autonomie »

En préalable, à cette introduction en bourse, le projet de distribution en nature d’actions Groupe Fnac, a été approuvé à plus de 99,6% en assemblée générale.

François-Henri Pinault, PDG de Kering, a déclaré mardi devant les actionnaires réunis en assemblée générale que l’introduction en Bourse « permettra à l’enseigne de gagner en autonomie tout en bénéficiant de la sécurité de son actionnaire de référence, le groupe Artemis -holding de la famille Pinault qui contrôle Kering ».

François-Henri Pinault a ajouté « Nous sommes confiants dans la capacité de cette société à parcourir avec succès les prochaines étapes de son développement. »

Evoquant « une structure financière saine et solide, une équipe managériale renouvelée, et l’appui d’Artemis comme actionnaire de référence »

Alexandre Bompard, le PDG de la Fnac a précisé « C’est avec enthousiasme et confiance que la Fnac s’apprête à devenir indépendante » indiquant que cette cotation s’appuiera sur plusieurs « piliers ».

C’est au prorata de leur participation actuelle que les actions de la nouvelle entreprise, Groupe Fnac, seront distribuées aux actionnaires actuels de Kering.

Aucune nouvelle liquidité ne sera rapportée par l’opération et pour chaque bloc de huit titres PPR déjà détenus, les bénéficiaires recevront une action Groupe Fnac.

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