Dimanche, la présidente sortante a devancé de près de 10 points l’UMP Dominique Bussereau (29,46 %) et voit dans ce résultat « le signe de la reconnaissance d’une autre façon de faire de la politique ».

Avec un score de 4,37 %, le Modem ne peut prétendre à fusionner au second tour.

Pour l’entourage de Ségolène Royal qui a totalisé 38,98 % des voix au premier tour «Ce résultat valide sa stratégie d’alliance, qui lui a permis d’élargir son socle électoral au-delà du seul PS. C’est un vrai succès de son bilan, mais aussi de sa stratégie» .

Si la présidente sortante de Poitou-Charentes voit sa réélection pratiquement assurée dimanche prochain, elle doit toutefois entreprendre des négociations. Dominique Bussereau (UMP) a obtenu 29,46 % des voix.

De son retour au premier plan chez les socialistes pour disputer l’investiture à la prochaine présidentielle, dépend du score qu’elle réalisera dimanche prochain.

A l’égard des Verts qui ont réalisé  11,92 % l’attitude de la présidente sortante se veut résolument « ouverte » indique son entourage :

«Ségolène gardera une attitude ouverte à leur égard, comme pendant toute la campagne».

Royal interprète son résultat du premier tour comme «le signe de la reconnaissance d’une autre façon de faire de la politique ».

Se félicitant d’avoir «dès le premier tour» «rassemblé le plus largement possible».

Face à Martine Aubry pour la course pour la présidentielle de 2012, Royal pourra se prévaloir d’avoir, au PS,  été précurseur avec succès dans l’alliance au centre et tenu compte du score des écologistes aux européennes.

Commentant les résultats du premier tour, Royal s’est projeté dimanche soir sur le terrain de la politique nationale et les a qualifié de «vote sanction sévère» contre Nicolas Sarkozy.