Lors de l’audience vendredi 13 décembre 2013 devant le tribunal correctionnel de Nanterre, le comédien et chanteur Patrick Bruel comparaissait pour « outrage » et « violence » sur deux fonctionnaires concernant des faits qui se sont déroulés avenue Charles-de-Gaulle à Neuilly sur Seine, le 24 mars dernier en marge d’une manifestation contre le mariage gay.
Le chanteur était parti chercher ses enfants, après avoir reçu un appel de son ex-compagne, bloquée en voiture avec leurs enfants.
A l’audience devant le tribunal, Patrick Bruel a reconnu à qu’il s’était « énervé » après avoir été arrêté à un barrage de police et aurait lancé: « Vous n’avez pas d’autres choses à foutre que de faire chier les gens d’ici » selon les policiers.
L’artiste a cependant formellement contesté avoir voulu blesser l’un d’entre eux en redémarrant son véhicule.
Trois jours d’ITT ont été prescrits au policier.
Une peine de quatre mois de prison avec sursis et une amende de 4.000 euros ont été requis par le parquet.
Me Jérôme Andrei, conseil des deux policiers a déclaré « On ne retire pas notre plainte. Mais M. Bruel a d’ores et déjà indemnisé mes clients du montant que nous allions solliciter devant le tribunal ».
La procureure a précisé « Le but n’était pas de blesser, mais de faire bouger les policiers, de les impressionner ».
De son côté Patrick Bruel a expliqué « Il n’y avait rien de volontaire. Je n’aurais pas démarré la voiture avec deux policiers en face de moi. Je ne suis pas complètement cinglé ».
Il a ajouté « Je ne veux pas mettre en cause la vérité des policiers, mais je ne pensais pas avoir touché l’un d’entre eux », a-t-il précisé.
Sa relaxe a été demandée par son avocate, Me Valérie Saada.
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