Les  audiences hebdomadaires des chaînes de télévision communiquées par Médiamétrie  ( semaine du 2 au 8 juin 2014) font notamment apparaître une audience supérieure de D8 à celle de France 5 et un écart d’audience très proche entre France 3 et M6 ( 0,2%.

audiences hebdomadaires

( semaine du 2 au 8 juin 2014)

• TF1 en tête réalise 21.1 % d’audience.

• L’audience de France 2  qui a profité de Roland Garros 2014 atteint 16.4 % d’audience

• France 3 ( 9.9 % de  de PDA )

• Sur M6, l’audience hebdomadaire  atteint 9.7 % d’audience

D8 devant France 5

• D8 atteint 3.9 % de part d’audience en hebdo.

• France 5 atteint 3.2 % de part d’audience hebdo.

• W9 atteint 2.8% de part d’audience hebdo.

• Canal + : réalise 2.1 % de part d’audience hebdo.

• TMC atteint 3 % de part d’audience hebdomadaire

• NRJ 12 atteint 2.1 % de part d’audience hebdomadaire

• Gulli atteint 1.6% % de part d’audience hebdomadaire

• France 4 : 1.4 % de part d’audience hebdomadaire.

 

 

 

• LCP-Assemblée nationale : DEPART ET RÉORGANISATION

Mardi 10 juin 2014

Christophe MOUTON, directeur de l’antenne et des programmes de LCP-Assemblée nationale depuis juillet 2005 a décidé de quitter l’entreprise pour se consacrer à de nouveaux projets professionnels.

Gérard LECLERC, Président de LCP-Assemblée nationale, a tenu à le remercier pour tout le travail accompli notamment en matière de qualité des programmes et de diversité des écritures audiovisuelles qui ont permis d’inscrire LCP dans un paysage audiovisuel devenu plus concurrentiel.

Il a parallèlement annoncé la mise en place d’une nouvelle organisation.

La direction de l’antenne est confiée à Nicolas GERAUD. Elle intègre désormais la programmation « media global », non linéaire.

Outre ses fonctions actuelles de secrétaire général, Eric MONIOT assurera la direction des programmes en supervisant, sur le plan éditorial, la politique et les choix de coproduction et achats de documentaires, fictions et magazines, arrêtée collectivement en Comité de programmes.

Isabella PISANI prend le titre de responsable de l’unité documentaires et des acquisitions. Elle est principalement en charge de proposer et mettre en œuvre la politique documentaire (achats, coproductions).

INA – Nathalie Sonnac nommée administrateur

Olivier Schrameck, Président du CSA, et les membres du collège, ont nommé Nathalie Sonnac, Présidente de l’Institut Français de Presse, administratrice de l’Institut national de l’audiovisuel, pour une durée de cinq ans, à compter du 25 juin 2014.

Après un DEA en Economie des services, de l’industrie, de la culture et de la communication à l’université Paris I Panthéon Sorbonne, en 1992, Nathalie Sonnac bénéficie d’une double formation. Elle obtient son doctorat en Sciences Economiques en 1996 et en 2004, une habilitation à diriger des recherches (HDR) en Sciences de l’information et de la communication.

Professeure des universités, Nathalie Sonnac préside le département d’Information et de Communication de l’Université Panthéon-Assas (Institut Français de Presse – IFP), depuis 2009. Depuis janvier 2013, elle est membre du Conseil National du Numérique (CNNum). Elle dirige la Chaire d’enseignement et de recherche « Audiovisuel & Numérique » créée en janvier 2014.

Spécialiste de l’économie des médias, de la culture et du numérique, elle est l’auteur de nombreux ouvrages, et d’articles scientifiques dans ce domaine. Elle analyse notamment les questions de concurrence et de régulation des marchés de contenus à l’ère numérique, étudie les questions liées aux interactions stratégiques entre les marchés et les acteurs, aux marchés multi-faces et à la financiarisation des contenus. Elle a participé à de nombreux séminaires et colloques sur ces questions.

Au Conseil d’administration de l’INA, Nathalie Sonnac, 46 ans, succède – au titre des personnalités qualifiées désignées par le CSA – à Agnès Saal, nommée Présidente-directrice générale de l’Institut le 12 mai dernier.

Le Conseil d’administration de l’INA est composé de douze membres nommés pour une durée de cinq ans (quatre représentants de l’Etat, deux parlementaires, quatre personnalités nommées par le CSA et deux représentants du personnel) qui se réunissent au moins trois fois par an.

 

ENVOYE SPÉCIAL (Jeudi 3 juillet 2014)

Jeudi 3 juillet 2014 à 20h45
un magazine de la rédaction
dirigé et présenté par Guilaine Chenu et Françoise Joly
coordonné par Annie Dyja
réalisé par Fabrice Mercier

ENVOYÉ SPECIAL, le magazine de la rédaction, propose un sommaire sous réserve de modifications en fonction de l’actualité.

A partir du 26 Juin, Guilaine Chenu et Françoise Joly ouvriront leurs carnets de voyage de l’été.

Au fil des pages, des reportages inédits en France et à l’étranger pour voyager sans trop dépenser, comme en camping-car ou en auberge de jeunesse.

• Malgré la crise, 60 % des Français envisagent de partir en vacances ou en courts séjours En 2013, la majorité est restée dans l’Hexagone, une tendance qui devrait se confirmer cette année encore.

Le budget annuel des vacanciers s’élève en moyenne à 2000 euros par foyer.

Tout au long de cette saison estivale, « Envoyé Spécial » propose des enquêtes, des documents, des histoires humaines…
D’un carnet à l’autre, partez à la découverte de la Planète : Bali, l’Iran, l’Ecosse, le Brésil, l’île de la Réunion, l’Afrique. De nouvelles destinations … de nouvelles façons de faire du tourisme.
Une invitation au voyage qui trouve un écho dans l’actualité de cette année.

• – Bagages envolés, vacances gachées?

Un sujet de Christelle GILBERT

Une étiquette de code barre mal imprimée, un sac qui tombe du chariot… et à l’arrivée, une valise envolée et des vacances gâchées.

Chaque année, 26 millions de bagages disparaissent dans les aéroports du monde entier. Rien qu’à Roissy, ce sont 1400 valises par jour. Et à l’heure des grands départs, le risque ne fait qu’augmenter.
Perdre son bagage ? C’est la hantise des milliers de vacanciers français qui vont prendre l’avion cet été.

Car si la plupart des « objets perdus » sont rendus à leur propriétaire dans les 48H, certains ne sont jamais retrouvés ou sont délestés de leurs objets de valeurs. Commence alors un parcours du combattant pour les voyageurs.

Alors comment faire si votre bagage n’apparaît pas sur le tapis roulant à l’arrivée ? Quels sont vos droits et les recours possibles ? Comment les compagnies aériennes font-elles pour limiter ces pertes ?

• – Parcs animaliers, la grande mue

Un reportage de Laurent Dy – dvd disponible – attention copie de travail

Avec 20 millions de visiteurs par an, les parcs animaliers français font figure de poids lourds dans l’industrie touristique.

En un demi-siècle, ils ont beaucoup changé : fauves, ours, primates sont désormais logés dans de vastes enclos végétalisés, des vitres remplacent les barreaux.

Mais derrière ce nouveau décor, l’objectif reste identique : acquérir et montrer des animaux à un public prêt à payer pour satisfaire son goût de l’exotisme.

Les responsables de ces bioparcs se sont donnés de nouvelles missions : sauvegarder les espèces menacées et sensibiliser les visiteurs. Un rôle contesté par leurs détracteurs.
Les parcs animaliers du XXIème siècle peuvent-ils sauver la faune ? Enquête dans les coulisses des zoos

– 3è sujet communiqué ultérieurement

ENVOYÉ SPÉCIAL, LA SUITE

• Les conquérants des records

Samedi 28 juin à 14h40

un magazine de la rédaction de France 2
dirigé par Guilaine Chenu et Françoise Joly
préparé par Lise Blanchet
coordonné par Caroline Corbasson
réalisé par Vincent Manniez

Un reportage de Nicolas Winckler

Le Guinness book des records fête cette année ses 60 ans d’existence. Tiré chaque année à trois millions d’exemplaires, traduit en 20 langues, c’est une bible de la démesure et de l’extraordinaire. Chaque jour au siège londonien arrivent plus de mille demandes d’homologation de records. C’est dire l’incroyable succès populaire du livre des records.

10 ans après un premier reportage pour Envoyé Spécial, Nicolas Winckler est reparti sur la trace des conquérants de l’inutile : ces hommes et ces femmes au destin parfois drôle, parfois tragique, prêts à tout pour entrer dans la légende du Guinness.

Certains, y ont laissé leur vie comme le surprenant monsieur Mangetout, avaleur d’objets les plus divers comme des téléviseurs, des cercueils et même des avions.

D’autres s’entraînent des heures à battre des records absurdes comme le normand Michael Levillain, détenteur du record du plus grand nombre de noix brisées avec les fesses ou l’étonnant new-yorkais Ashrita Furman qui détient à lui seul plus de 300 records dont celui du plus grand nombre de boîtes de cigare tenues en équilibre sur le menton.

Mais le titre le plus convoité est sans nul doute celui de l’homme le plus grand du monde. Un record détenu par le turc Sultan Kosen qui ne mesure pas moins de 2 m 51.

Les méthodes et l’éthique que prétend défendre le Guinness book des records ne sont pas irréprochables, loin de là. Dix ans après un premier reportage, force est de constater que le Guinness est devenu une véritable marque gérée par un poids lourd du divertissement.

• France 2 INFRAROUGE – LA BELLE ÉCHAPPÉE

mardi 1er juillet 2014 à 23h05

76’

Il y a des aventures qui changent la vie, il y a des épreuves qui vous transforment. Une journée avant les pros, une vingtaine de jeunes amateurs, issus de toute la France et de tous les milieux sociaux, font le parcours de la course la plus populaire du monde: le Tour de France. Ils avaient peu de choses en commun, mais dans l’épreuve ils vont s’unir. Si l’aventure est joyeuse, elle est aussi brutale et chacun en sortira différent.

Un film inédit de Thierry de Lestrade et Sylvie Gilman

Produit par Matthieu Belghiti
Une production What’s Up Films
Avec la participation de France Télévisions et du Centre National du Cinéma et de l’Image Animée
Unité de programmes documentaires : Fabrice Puchault, Barbara Hurel, Danièle Benichou

L’album « La belle échappée – un Tour de France autrement » par Eric Fottorino, avec la collaboration de Benoît Heimermann – Photographies Mickaël Bougouin, est disponible en librairie depuis le 4 juin (Éditions Gallimard). Il est accompagné du DVD du documentaire « La belle échappée » réalisé par Thierry de Lestrade et Sylvie Gilman.

La case Infrarouge invite les téléspectateurs à réagir et commenter les documentaires en direct sur twitter via le hashtag #infrarouge

Résumé

Faire le Tour de France, à 52 ans, croire « au printemps en son automne ». C’est l’idée folle d’Éric Fottorino, écrivain, journaliste. Et comme « il faut avoir des rêves plus grands que soi », l’ancien patron du « Monde » entraîne dans son équipée une vingtaine de jeunes cyclistes amateurs, venus des quatre coins de France, issus de tous milieux sociaux. C’est ainsi que le 28 juin 2013, ce petit peloton se lance dans une aventure unique : faire le parcours exact du 100ème Tour de France, avec ses 28 cols, ses 21 étapes, un jour avant le passage de la course officielle.

Avec pour ambition de renouer avec certaines valeurs du sport et du cyclisme : la diversité des origines, la fragilité de l’aventure humaine, le goût du dépassement de soi. Ils s’appellent Bernardo, Fanny, Florent, Ingrid, Mounir, Julien… et forment un groupe hétérogène. Certains sont peu entraînés mais qu’importe, ces profils très divers fondent un des principes de leur « Tour de Fête » : les meilleurs doivent aider les plus faibles. L’objectif est d’emmener tout le monde aux Champs Élysées.

Parmi eux, au cours de cette « belle échappée », les figures d’Abdel, chauffeur livreur pour personnes âgées, et de Mahir, auditeur financier, se détachent peu à peu. Le premier est spontané et amuse la galerie, le second est travaillé par une tragédie familiale. Le film oscille ainsi entre humour et gravité, entre farce picaresque et recherche intime, tout en traversant une France de juillet solaire et optimiste.

Thierry de Lestrade et Sylvie Gilman ont suivi cette « belle échappée » pendant six mois, du début du projet, ébauché sur une table de cuisine, à l’arrivée aux Champs Élysées, après 3400 km.

• Note d’intention : Est-il jamais trop tard pour réaliser ses rêves d’enfant ?

C’est la question qui ouvre le film ; c’est aussi la question qui taraude Éric Fottorino en novembre 2012 quand il nous parle de son projet : faire à vélo le parcours du
100ème Tour de France avec une vingtaine de jeunes. Croire encore en son printemps lorsque l’automne est venu : c’était un bon point de départ pour un film.

Nous connaissons Éric Fottorino depuis longtemps : c’est un personnage atypique, fasciné par l’univers de l’enfance, et qui porte un regard décalé sur le quotidien. Loin de l’image de l’écrivain reconnu, ou de l’ancien directeur d’un journal comme « Le Monde ». Mais d’autres conditions étaient nécessaires pour faire un film.
Pour nous, le vélo devait rester un prétexte. Un prétexte pour raconter une aventure humaine porteuse d’un message fort ; un prétexte pour révéler des caractères, des drames intimes, et donner au film une profondeur psychologique universelle.

• Deux axes essentiels du film : la notion de l’entraide…

Le projet défini par Éric Fottorino était clair : tous devaient arriver ensemble à Paris. Les plus forts avaient l’obligation d’aider les plus faibles. C’est une anti – course.

Pas de dramaturgie liée au suspense de la course, pas de pari sur le nom d’un vainqueur. Seule inconnue : ce peloton hétérogène allait t’il être capable de faire tout le parcours des pros, sans perdre un seul de ses éléments en route ?

L’idée de l’entraide, séduisante, a eu un peu de mal à s’imposer : dans les premières étapes, les meilleurs accéléraient dans les côtes, épuisant d’emblée des coureurs moins entraînés. Éric a dû faire des recadrages pour amener certains coureurs à mettre entre parenthèses leur culture de la gagne. De beaux gestes sont alors apparus, des réflexes d’entraide où les plus costauds poussaient les plus faibles, à tour de rôle.

Dans une société où la compétition est érigée en totem de nos croyances, le « Tour de Fête » est une illustration du contraire : ils réussissent ensemble ce qu’aucun d’eux n’aurait réussi seul. Et c’est cela qui nous a plu dans ce projet : raconter une histoire positive, qui propose un autre monde possible.

… et de la transmission.

Lorsqu’Éric rencontre les jeunes pour la première fois, en Corse, il leur promet : « cette aventure va vous donner un passeport de confiance pour l’avenir ». Il leur parle de confiance comme un père pourrait le faire.
L’homme qui a mis Éric sur un vélo, son père adoptif, s’est suicidé il y a quelques années. Chaque jour sur le Tour, Éric pédalait avec le fantôme de ce père à ses côtés.

Au delà du cas personnel d’Éric Fottorino – le film n’est pas centré seulement sur lui – une « problématique du père » apparaît ainsi peu à peu à travers les autres personnages. Un père présent comme un exemple à suivre, quelquefois écrasant, ou, pour d’autres, un père absent, avec un manque de confiance.

Cet axe plus psychologique est au cœur du film. Il lui donne de la profondeur. Restait à l’incarner par des personnages forts.

Qui connaît un peu l’œuvre littéraire d’Éric Fottorino, sait combien cette idée de paternité est centrale. Le père, le manque du père et ce qui se transmet.

L’homme qui a mis Éric sur un vélo, son père adoptif, s’est suicidé il y a quelques années. Chaque jour sur le Tour, Éric pédalait avec le fantôme de ce père à ses côtés.

Au delà du cas personnel d’Éric Fottorino – le film n’est pas centré seulement sur lui – une « problématique du père » apparaît ainsi peu à peu à travers les autres personnages. Un père présent comme un exemple à suivre, quelquefois écrasant, ou, pour d’autres, un père absent, avec un manque de confiance.

Cet axe plus psychologique est au cœur du film. Il lui donne de la profondeur. Restait à l’incarner par des personnages forts.

Le choix des personnages : Abdel et Mahir.

Le groupe des jeunes retenus pour le Tour était assez remarquable pour ne recéler en son sein aucun râleur ou tire au flanc. Tous étaient dynamiques, souriants, volontaires, des jeunes qu’on ne voit pas souvent au journal télévisé. Le choix d’Abdel et de Mahir pour conduire le récit s’est imposé assez naturellement. Chacun d’eux a une histoire personnelle forte qui contribue à sortir le film du cadre sportif.

Abdel, avec sa spontanéité, sa « tchatche » de gamin des cités, sans être jamais caricatural, apporte beaucoup de rire et de légèreté ; mais comme souvent chez les « clowns », cette légèreté sert de paravent à une fêlure.

Mahir de son côté, hanté par la tragédie de son père, permet d’établir un lien avec Éric.
Le film oscille ainsi entre ces deux pôles – légèreté/gravité – et émeut autant qu’il déclenche les rires.

Soulignons que l’aventure a bouleversé la vie d’Abdel et de Mahir. Mahir a démissionné de son poste d’auditeur chez Ernst & Young… et a été recruté par Éric Fottorino pour occuper les fonctions de directeur financier de son nouveau journal, « le Un ». Abdel va suivre une nouvelle formation professionnelle.

Un film avant tout solaire et optimiste.

Si le projet ne se définit pas comme un film sur le vélo, il n’en reste pas moins – aussi – un film sur le Tour de France. A sa manière certes. Le Tour, c’est la France en juillet. Ce sont les champs de blé prêts pour la moisson, le rouge des coquelicots, le mauve de la lavande, le public qui s’installe sur le bord de route plusieurs jours avant la passage des coureurs sur certaines étapes. Cette ambiance si particulière donne lieu à quelques séquences pittoresques.

« La belle échappée » est donc un film optimiste.

Jusqu’à présent, nous avons réalisé de nombreux films qui dénoncent des dysfonctionnements dans la santé, la justice, la science, et nous nous sommes aperçu que ces films – nécessaires – laissent souvent le spectateur démuni, avec un sentiment d’impuissance ; le risque est grand aujourd’hui d’encourager une forme de pessimisme débouchant sur le cynisme ou le retrait.

Raconter de belles histoires nous paraît essentiel également. Pas seulement parce que ce sont de « belles histoires», mais parce qu’elles sont inspirantes, et donnent envie d’agir, et de réaliser de vieux rêves enfouis. Parce que tout est toujours possible, à condition d’y croire, à condition d’oser.
« La belle échappée » s’inscrit pleinement dans cette démarche.

Thierry de Lestrade et Sylvie Gilman

• « La belle échappée » par Éric Fottorino

Extrait de « La belle échappée » par Éric Fottorino. Gallimard 2014

Adolescent, mon père m’encourageait à avaler des kilomètres. Il se doutait que je ne serais jamais un crack, mais il savait qu’en souffrant sur une bécane, je me forgerais de belles armes pour lutter. Lutter contre quoi ? Contre l’usure des jours, la monotonie, la grisaille, la paresse, que sais-je encore, le désenchantement, l’à-quoi-bon, la tentation de l’abandon. (…)

Le vélo, c’était notre passion partagée du geste gratuit, l’effort pour l’effort, avec le plaisir qui naît du dépassement de soi. Il ne m’avait pas dressé pour gagner. Son ambition pour moi, c’était de courir avec panache, pour la beauté du sport.

La victoire venait ou non de surcroît. Très tôt j’ai entendu ce mot dans sa bouche, ce mot magique, brillant comme un talisman, vibrant comme une fièvre : s’échapper. Ma mère ne venait pas aux courses, trop apeurée à l’idée que je pourrais me briser sous ses yeux. Le dimanche soir, elle se précipitait à la voiture, soulagée de m’apercevoir en entier, épuisé mais rarement blessé. Elle ne laissait pas à mon père le temps de sortir.

Alors, il a bien couru ?
Il s’est échappé !

Cette parole m’électrisait. Elle valait tous les couronnements. S’échapper du peloton, bien sûr. C’était s’illustrer, prendre toute la route pour soi tout seul, une belle page blanche de bitume sombre (il ne faut pas se fier aux apparences : mes premiers écrits sortirent de la gomme de mes pneus).

S’échapper, c’était agrandir le monde, vivre intensément, se soustraire au danger de l’ennui et des normes. J’aimais aussi cette expression : tu l’as échappé belle. je la retournais comme un gant de coureur : j’ai fait une belle échappée.

Les années ont passé, les ombres se sont allongées, celle de mon père disparu, de mon enfance en allée. Mais la tentation de m’échapper n’a jamais faibli. C’est cette grande évasion que j’ai proposé aux jeunes cyclistes du Tour de Fête, avec David Moncoutié comme gardien de notre liberté. C’était bien sûr une aventure sportive.

Mais elle portait son ambition au-delà des kilomètres roulés au courage et à la solidarité. Pendant ce mois de juillet 2013, tous sont sortis d’eux-mêmes, de leurs doutes, de leur vie quotidienne, partant à la découverte d’une part inconnue de leur personnalité. Je voulais leur donner un passeport de confiance en leurs propres capacités.

Confiance dans leur volonté, dans leurs moyens, dans leur capacité à devenir extraordinaires. Je les salue une dernière fois avant qu’un ardoisier magique n’écrive le mot fin sur notre folle aventure. Ils ont tenu. Ils se sont tenus, par la main, par les yeux, par la parole, par le cœur. Mes compagnons d’échappée se sont surpassés pour ne pas me décevoir de les avoir emmenés.

En tenant bon, c’est à eux qu’ils ont prouvé combien le mental aidait à endurer les longues heures de vélo, les courtes heures de repos, les levers à l’aube, les couchers tard, la répétition des efforts jusqu’à la nausée, l’usure sournoise du vent, l’enchaînement des cols qui restent en travers des muscles. Ils n’ont cessé de me remercier, sans mesurer que sans eux, rien ne se serait passé. Seul, je serais resté à la maison, avec au cou mes rêves fanés de Tour de France qu’ils ont réveillés, ravivés, rendus possibles et vrais.

• Filmographie de Thierry Vincent de Lestrade

Après une maîtrise de droit et des études de journalisme, Thierry de Lestrade a poursuivi sa formation, caméra à l‘épaule, au sein de l’agence Tribulations qu’il avait créée avec ses compères Jean-Xavier de Lestrade et Jean-Yves Cauchard.

Passionné d’image et de cinéma, c’est pourtant dans l’univers impersonnel des bureaux qu’il va souvent filmer, là où se s’expriment les conflits de notre société : justice, école, sciences et environnement. On notera « Madame la principale », « L’Affaire Dubois », « Mémoires de sauvageons », « La guerre contre le cancer », « L’aventure Greenpeace », « Justice sous tutelle »…

Lauréat du prix Albert-Londres (en tandem avec son frère Jean-Xavier) pour « La justice des hommes », il a obtenu en 2008 le prix Europa pour « Mâles en péril » (avec Sylvie Gilman).

En compagnie de Sylvie Gilman (sa partenaire également dans la vie), Thierry s’est engagé dernièrement dans l’exploration de nouveaux domaines au croisement de la science et de la santé, avec notamment « Le jeûne, une nouvelle thérapie ? », « Secrets de longévité », ou encore « Folies sur ordonnance ».

• Filmographie de Sylvie Gilman

Après des études d’économie, de psychologie et de journalisme, Sylvie Gilman s’est spécialisée dans les problèmes de société : délinquance, précarité, immigration, exil,… Elle a collaboré pendant près de dix ans au magazine Saga Cités avant de réaliser des documentaires sur ces thèmes («Mémoires de sauvageons » ou « Le Procureur, le voleur et son voisin »).

Depuis quelques années, en duo avec Thierry de Lestrade, Sylvie s’est orientée vers les questions de santé et d’environnement, dont « La guerre contre le cancer » a été le premier volet.

L’ambition est de croiser la rigueur de la démarche scientifique à la dénonciation de certaines pratiques : inertie des pouvoirs publics ou dévoiement des logiques privées. On notera dans cette veine « Mâles en péril » (Prix Europa 2008) ou « Folies sur Ordonnance ». L’envie de proposer des points de vue originaux, d’ouvrir de nouvelles réflexions, toujours étayées par la science la plus rigoureuse, prévaut pour « Le jeûne une nouvelle thérapie ? » et « Secrets de longévité ».

Connected Conference et Indiegogo présentent les

6 projets de crowdfunding pour un concours inédit.

Connected Conference, la conférence internationale dédiée aux objets connectés se tiendra à la Halle Freyssinet les 18 et 19 juin, organisera en marge de l’événement et en partenariat avec Indiegogo, le lancement de 6 campagnes simultanées de financement participatif, de façon à mettre à l’honneur 6 projets innovants.

Le Crowdfunding, un moyen de financement alternatif pour les objets connectés

L’un des sujets abordés au cours de Connected Conference sera le financement des projets liés aux objets connectés et notamment le financement participatif qui est de plus en plus utilisé dans ce domaine. Ainsi, c’est de façon naturelle que Indiegogo s’est associé à Connected Conference pour mettre en lumière 6 projets.

L’association Connected Conférence – Indiegogo : bien plus qu’un concours de pitch !

L’idée est donc de lancer les campagnes de crowdfunding environ une semaine avant Connected Conference. Pendant l’événement les 6 projets seront présents sur l’espace de démonstration et pourront ainsi rencontrer professionnels et investisseurs. Des vidéos de présentation de chaque projet seront également diffusées pendant les conférences. Au cours du deuxième jour de Connected Conference, le 19 juin, les 3 projets ayant suscité le plus d’intérêt via leur campagne auront l’opportunité de présenter leur produit sur scène.

Les 6 projets innovants sélectionnés :

• Voici les 6 projets qui se lanceront :

oPhone : oPhone est un dispositif matériel révolutionnaire qui génère des signaux d’arôme complexes en fréquence rapide. L’OPhone est chargé avec 8 « oChips », cartouches remplaçables faites de matière aromatique qui permettent à l’OPhone de diffuser jusqu’à 300 000 arômes uniques.

À partir du 17 Juin, oSnap, l’application iPhone, permettra aux utilisateurs de taguer les photos avec des parfums uniques, d’envoyer et de recevoir ces images parfumées de façon électronique comme oNotes par e-mail, Facebook, Twitter et autres. Jumelé par Bluetooth avec le oPhone, les utilisateurs d’iPhone qui auront téléchargé l’application oSnap pourront expérimenter de façon aromatique oNotes.

Wicross : Wicross est une plateforme sociale permettant l’interaction entre objets connectés.

Au travers de Wicross, les utilisateurs d’objets connectés peuvent mieux les utiliser, garder contact avec leurs proches au travers de leur utilisation, créer des règles d’interaction automatique entre eux, et d’en acheter de nouveaux.

Avec pour but de s’ancrer au cœur d’un écosystème ouvert de l’internet des objets, nous avons pour but de créer un « standard » d’interconnexion qui permettra d’accélérer l’adoption des objets connectés en simplifiant leur usage

Terabee : Terabee est une application qui, avec des capteurs (www.teraranger.com) change la façon dont les gens mesurent les murs de leur maisons.

Une personne, avec l’aide du capteur connecté à un smartphone, sera capable, en prenant une simple photo, de mesurer toutes les fonctionnalités.

Ekino : Ekino, acteur français du digital, a imaginé un objet innovant qui révolutionne les interactions sociales liées à la télévision.

L’équipe en charge du projet est partie d’un constat simple : aujourd’hui il n’existe aucune solution qui permet de partager simplement un moment de télévision.

L’équipe d’Ekino a donc conçu un dispositif dédié pour faciliter cette interaction : un objet simple qui s’intègre dans le salon, dont l’utilisation est instantanée, avec ou sans smartphone à proximité.

Sensaris : Your personnal Internet of Things device

Inspiré par Phonebloks, Sensaris lance la collection Sensblocks, le premier appareil portable dans le monde pour récolter des données liées à la fois à l’environnement, le confort et la productivité personnelle. Un élément clé pour les amateurs d’Internet des objets et de solutions « crowdsourcing », la combinaison des Pods et Bloks permet de s’adapter à vos besoins et à votre mode de vie.

Alimentation gérée par le Pods, double communication Bluetooth avec votre smartphone et traitement instantané, les Bloks contiennent une grande variété de capteurs. Conçu pour les personnes actives, Sensbloks pèsent moins de 50 grammes et tient dans la paume de la main, de sorte que vous pouvez l’utiliser à la maison, au bureau ou sur la route.

Kosmo : Fondée en 2013 à Paris, Kosmo est une startup développant des produits intelligents et élégants qui vous aident à avoir une vie plus saine. Notre premier combat, rendre aux fumeurs liberté et contrôle au travers de notre e-cigarette connectée : Kosmo. Kosmo agit comme votre coach personnel pour réduire sans effort votre consommation de nicotine.

Kosmo s’accompagne d’une application gratuite qui traque les bouffés que vous prenez, vous permets de suivre vos progrès grâce à de beaux graphiques et vous permets de démarrer un programme pour réduire votre consommation basé sur vos habitudes ! Nous avons bâtit un algorithme pour vous permettre d’arrêter de fumer sans effort et de plus, en partageant vos efforts avec vos amis, vous aurez la motivation dont vous avez besoin… !

A propos de Rude Media

Fondée par Liam Boogar et Trista Bridges, Rude Media, entreprise médias européenne, se compose de Rude Baguette, le blog « in english » des startups françaises, de nombreux événements à Paris et en Europe, ainsi que de Rude List, l’annuaire des startups françaises.

Voir aussi: (Vidéo) Paris – Pont des Arts – cadenas d’amoureux : Une grille cède sous le poids.

(Vidéo) Guy Bedos: » Les malheurs de l’UMP m’amusent ( …) je n’aurai jamais choisi Carla Bruni «

(Vidéo) Taubira recadre une collaboratrice à l’Assemblée « Non mais c’est inadmissible. »

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(Vidéo) France 5 « Tous les extrémistes m’emmerdent » (Véronique Genest)

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Europe 1 « J’ai été virée en 4 minutes » (Anne Roumanoff )

(Vidéo) Taubira : « on m’a traitée de guenon, pendant plus de trois mois»

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