Le tribunal de grande instance (TGI) de Paris a condamné le 26 mars 2010, le chanteur Calogero pour actes de contrefaçon en ce qui concerne la chanson « Un jour parfait » laquelle reproduit sans autorisation, une partie d’une oeuvre musicale protégée à la Sacem.
Pour Serge Didier et Arnaud Pierrat, auteurs-compositeurs, qui avaient déposé le titre « Le feu de Willial » à la Sacem un an auparavant, la chanson de Calogero « Un jour parfait » présentait « sur le plan musical d’importantes similitudes » avec une de leur création.
En se référant sur des avis d’experts missionnés par le tribunal, le TGI de Paris a jugé que le « motif d’accompagnement à la guitare » d' »Un jour parfait », reproduisait « les caractéristiques essentielles » de celui du « Feu de Willial » sans mentionner le nom des deux auteurs-compositeurs.
Le jugement indique notamment que Calogero Maurici et Gioacchino Maurici, compositeurs d' »Un jour Parfait », ainsi que la société Klaxon Impek International Music Publishing (éditrice de la chanson), la société Rapas (productrice) et Universal Music France (distributrice) « se sont ainsi rendus coupables d’actes de contrefaçon ».
Le Tribunal de Grande Instance a condamné MM. Maurici ainsi que les trois sociétés à verser 40.000 euros aux plaignants en réparation de l’atteinte portée à leurs droits patrimoniaux d’auteur et 5.000 euros en réparation de l’atteinte portée à leurs droits moraux d’auteurs.
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