Dans un communiqué cité lundi par Le Monde, Rachida Dati « proteste avec indignation contre les allégations de certains organes de presse lui prêtant une quelconque responsabilité dans la propagation de rumeurs absurdes et inadmissibles sur la vie privée du couple présidentiel ».

Elle indique se réserver le droit d’agir en diffamation contre ceux qui reprendraient cette allégation en « la reliant de surcroît à la suppression naturelle de sa protection policière, présentée comme une sanction. »

L’ancienne ministre de la Justice Rachida Dati dément avoir colporté des rumeurs sur le couple présidentiel, faits pour lesquels la justice française a ouvert une enquête préliminaire.

La maire du 7 è arrondissement de Paris et députée européenne a également reçu le soutien d’élus UMP dénonçant une « campagne calomnieuse » destinée à gêner celle qui envisage de se présenter aux élections municipales à Paris.

Le Canard Enchaîné avait évoqué une possible disgrâce de Rachida Dati en indiquant la semaine passée que la députée avait été forcée, au soir du premier tour des élections régionales, de restituer sa voiture de fonction et de se séparer de son escorte de trois policiers, restés à sa disposition après son départ du gouvernement.