Après 14 ans d’enquête sur la mort de Sophie Toscan du Plantier en Irlande en 1996, un mandat d’arrêt européen a été lancé le 19 février dernier par un juge d’instruction français à l’encontre d’un journaliste indépendant.
En 1996, l’épouse alors âgée de 38 ans, du défunt producteur de cinéma et PDG d’Unifrance, Daniel Toscan du Plantier, avait été retrouvée dans sa maison de Skul à l’ouest de Cork, le crâne fracassé.
Déjà arrêté à deux reprises en février 1997 et janvier 1998 puis relâché faute de preuve le journaliste a toujours contesté les faits et se dit innocent.
Selon l’avocat des parents de Sophie Toscan du Plantier, la procédure du mandat d’arrêt européen pourrait durer plusieurs mois et un recours pourrait être déposé devant la haute cour de Dublin.
En juillet 2008, dans le volet français de ce dossier, une plainte a été déposée par les parents de Sophie Toscan du Plantier pour subornation de témoin et faux témoignage.
En 1996, un témoin, avait déclaré à la police avoir aperçu Ian Bailey la nuit à proximité du domicile de la victime.
Neuf ans plus tard, le témoin s’était rétracté.
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