Depuis son départ de TF1 en 2009, l’ancien patron de l’info de TF1, Jean-Claude Dassier n’était plus revenu dans la tour de la Une à Boulogne Billancourt.

Répondant à l’invitation de Téléfoot en compagnie de Didier Deschamps et de Steve Mandanda Jean-Claude Dassier s’est rendu à TF1.

Dans un entretien accordé à La Provence des Sports le patron de l’OM s’est exprimé à propos de son sentiment au moment du coup de sifflet final d’OM-Rennes, mercredi dernier. Extrait.

Jean-Claude Dassier : Hélas, cela a dû être une pensée un peu égoïste. J’ai pensé qu’on était champions et que cela n’avait pas été évident en début de saison avec tous les ennuis et les peines que l’on a pu avoir. Ce fut un titre difficile à conquérir. On l’a mérité. D’où l’explosion de joie un peu incontrôlée qui m’a saisi. On a l’immense satisfaction d’y être arrivé. Dans la même seconde, je me suis dit : « Ce n’est pas possible, on n’a pas un titre; on en a deux ! » C’est quelque chose de fantastique.

(…) Je me dis que j’ai de la chance. J’ai de la chance d’être tombé sur Deschamps. Je le dis : je ne serai pas venu à l’OM s’il n’avait pas été l’entraîneur. Je l’avais un peu connu en 1998 puisque je m’occupais, alors, des sports à TF1. Mais je sais surtout son expérience et son intelligence. Quand vous partez pour une aventure pareille à Marseille, il ne faut pas être démuni. Je savais qu’avec lui, on était solides. Lors de notre première entrevue à Paris avec Vincent Labrune Didier m’avait dit : « Allez, venez, on va faire de grandes choses ensemble. » Il a une vision juste ! Il avait déjà signé, mais il se posait quand même des questions car c’était compliqué à ce moment-là.

Interrogé sur une responsabilité des deux titres à la précédente équipe dirigeante J.-C.Dassier répond :

C’est exact et je le reconnais sans la moindre ambiguité. Je l’ai souvent rappelé, c’est Pape (Diouf) qui a fait venir Didier Deschamps. Un club, c’est une continuité et il faut, justement, essayer d’éviter les ruptures comme il y a eu peut-être trop souvent dans le passé. Maintenant, on ne doit pas oublier que l’équipe d’aujourd’hui est, certes, un amalgame avec un certain nombre de joueurs de la formation coachée par Gerets. Mais pour moi, c’est à 90%, l’équipe de Deschamps. C’est lui qui l’a bâtie et l’a fait progresser. Il ne faut pas non plus exagérer !