Dans une interview jeudi au Parisien, le secrétaire d’Etat au Logement, Benoist Apparu, explique que le gouvernement a «changé de pied».
Benoist Apparu affirme qu’«aucune maison» construite en zone noire sur les côtes de Vendée et de Charente-Maritime «ne sera rasée sous la contrainte».
Cette annonce survient après celle de l’Etat qui avait indiqué que plus d’un millier de logements devaient être détruits.
«Au lendemain du drame, les élus locaux nous demandaient des réponses rapides. Nous avons donc présenté un premier zonage, mais il ne peut en aucun cas être considéré comme des zones de destruction massive» indique Benoist Apparu.
Selon le secrétaire d’Etat, le gouvernement a «mal communiqué, le terme zones noires était inapproprié et incompris».
Ainsi que les zones noires vont être «rebaptisées zones de solidarité».
Par ailleurs, « un nouveau périmètre, certainement ajusté à la baisse, est en train d’être établi» . L’objectif étant de définir à l’appui d’une enquête publique quelles sont maisons qui doivent être détruites.
«Nous les avons rebaptisées zone de solidarité pour bien faire comprendre qu’elles n’ouvrent que des droits ».
Avec les zones noires, le gouvernement proposait uniquement « la possibilité à qui le voulait de voir sa maison acquise rapidement par l’Etat dans le cadre d’un accord amiable» précise le secrétaire d’Etat au Logement.
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