Un pré-rapport de la Cour des comptes, commenté lundi dans Le Parisien, fait état d’abus en matière de dépenses du SPHP, le service de protection des hautes personnalités dont 700 hommes dépendent en France.

Ce service est chargé de protéger les membres du gouvernement, le président, les chefs d’Etat étrangers en visite.

Selon la Cour qui dénonce des gaspillages, les missions ne seraient pas toujours justifiées.

Plus de soixante «hautes personnalités» protégées,  dont des anciens candidats à la présidentielle seraient concernées.

Parmi les personnalités protégées par le SPHP, Pierre Joxe, Charles Pasqua, Jean-Pierre Chevènement ou encore Dominique de Villepin.

En 2008, les frais d’escorte de Dominique de Villepin  auraient coûté près de 100.000 euros.

En 2008, selon le quotidien, les frais d’escorte de Dominique de Villepin  auraient coûté près de 100.000 euros.

Pour le quotidien, les services de protection dont bénéficient d’anciens candidats à la présidentielle tels que François Bayrou ou  Ségolène Royal, n’auraient aucune justification légales.

L’exemple de l’ancien ministre socialiste du Budget, Michel Charasse qui bénéficie de l’escorte de deux gardes du corps est cité par le rapport de la Cour des comptes. Il serait «une mesure non-justifiée par un niveau de menace suffisant».

Selon Le Parisien, la France serait le seul pays à assurer la protection de tous les membres du gouvernement y compris de celles de  plusieurs «anciens» responsables politiques.

Au printemps une polémique née autour de Rachida Dati à propos de « Rumeurs » avait révélé une protection dont bénéficiait encore à cette époque l’ancienne Garde des Sceaux.

Selon le quotidien, cette situation qui consistrerait à assurer la protection de personnalités ayant exercé des resônsabiltés serait «tout à fait illégale ».

Des mesures de restriction imposées par le ministère auraient  commencé au printemps.

Le pré-rapport de la Cour des Comptes n’a rien de définitif  et serait  » dans une phase contradictoire » précise le ministère de l’Intérieur qui « est en train de l’expertiser  » précise t-il.