Après la défaite 2 à 0 contre le Mexique dans le groupe A, qui compromet les chances de qualification de l’équipe de France pour les huitièmes de finale du Mondial 2010, le sélectionneur de l’équipe de France, Raymond Domenech, a répondu aux questions de la presse, visiblement abattu.
Une première analyse ?
« Je suis dans la déception, pour les spectateurs, le public français. Je n’ai pas fait d’analyse. »
Qu’avez-vous dit dans le vestiaire ?
« Je n’ai rien dit aux joueurs. Faut que je trouve des mots car il reste un match, il faut le jouer. »
Est-ce mérité ?
« Le but qui fait la différence est hors-jeu. Le mérite est pour ceux qui marquent. »
Henry était sur le banc…
« Henry fait partie du groupe, il est comme les autres. »
Que dire du Mexique ?
« Je les félicite pour leur match. Mais il reste un match. »
C’est l’échec d’une politique, la vôtre ?
« C’est l’échec de l’équipe de France… Oui… C’est comme ça. »
Pourquoi avoir fait confiance à Anelka ?
« On n’est pas là pour condamner les uns et les autres. Je retrouve mes esprits et les mots. Il faut avoir encore un peu d’orgueil. Il reste une infime chance qui ne dépend pas de nous. Il faut dire ‘on est capable de réagir. Ça ne dépend pas de nous. C’est plus pour l’orgueil et la fierté qu’on doit montrer quelque chose. »
Êtes-vous surpris par ce résultat ?
« Je ne fais pas de projection de résultat avant. Après, il y a ce qui se passe sur le terrain. »
Êtiez-vous bien préparé ?
« La Coupe du monde n’est pas terminée. On fera les bilans après. »
On vous sent mal…
« Le résultat d’une qualification ne dépend plus de nous. C’est décevant, on est tristes ce soir. »
L’équipe a-t-elle manqué d’orgueil ?
« Non, je ne crois pas, je ne sais pas. Mais il reste un match, il faut montrer quelque chose. »
Vous avez eu du mal à mettre le feu..
« Quand on est déjà mené, avec un adversaire en confiance… on pousse, on pousse… je n’ai pas d’explication pour ça… »
Vous n’avez pas marqué de but au Mondial…
« Il va falloir trouver des explications. »
Et Ribéry ?
« Je ne suis pas là pour faire le bilan de chaque joueur. Pour le moment, on est dans un état de déception et tristesse. On a deux jours pour repartir sur l’orgueil, la fierté. Cette infime chance, il faut la jouer au moins. »
En face, le Mexique c’était une équipe face à onze individualités…
« Non, pas onze individualités. Je ne peux pas être d’accord. La première mi-temps était très bonne. Il a manqué plus de percussion. C’était plus compliqué sur la fin. Au début, on avait une forme de sérénité, on n’était pas inquiétés. »
Avez-vous peur d’un nul lors du match Mexique-Uruguay ?
« Je ne me préoccupe pas des autres. On a à jouer un match, ce n’est plus mon problème. »
Avez-vous des choses à vous reprocher ?
« Oh ! certainement que j’ai des choses à me reprocher… »
Lesquelles ?
« Ça m’appartient. »
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