Philippe Val, le directeur de France Inter s’est exprimé mercredi à l’AFP après sa décision de ne pas reconduire à l’antenne à la rentrée de septembre, les humoristes Stéphane Guillon et Didier Porte
Il a dénoncé « une atteinte en permanence » à son honneur et à celui de Jean-Luc Hees, le patron de Radio France :
« Il faut se dire: mais où ailleurs peut-on supporter une chose pareille, se faire pourrir à l’antenne, c’était une atteinte à notre honneur et à notre considération en permanence », précisant que la décision d’écarter les deux humoristes avait été prise d’un commun accord avec M. Hees.
Il a ajouté :
« Je ne suis pas sûr que ces chroniques n’aient pas occulté le travail des gens de la matinale. Il y a un travail journalistique incroyable dans cette matinale dont on n’a jamais parlé, car on ne parlait plus que des dérapages de Porte et de Guillon ».
Le directeur de France Inter a estimé que « pendant toute l’année », l’antenne avait été instrumentalisé à des fins personnelles :
« Depuis que Jean-Luc Hees et moi même avons été nommés, on ne les a pas emmerdés une seconde: ils se sont mis en boucle seuls dans leur tête, ils se sont mis à aller de plus en plus loin et ils ont fait preuve d’une déloyauté constante » selon Philippe Val.
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