Après trois semaines de procès, l’accusation a demandé cinq ans de prison dont quatre fermes.
Mercredi, la banque avait réclamé des dommages et intérêts astronomiques : 4,9 milliards d’euros.
« Jérôme Kerviel a dupé sa hiérarchie, ses amis, ses collègues (…). Il s’agit d’arrêter le discrédit sur les banques » a déclaré jeudi le procureur.
Jérôme Kerviel, jugé depuis le 8 juin pour avoir pris sur les marchés financiers des positions spéculatives invraisemblables, et causé une perte historique de 4,9 milliards en janvier 2008.
Il encourt un maximum de cinq ans de prison ferme et 375.000 euros d’amende, pour abus de confiance, faux et usage de faux, et introduction frauduleuse de données dans un système informatique.
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