Mardi dans le Parisien le Président de la SNCF répondait aux questions des lecteurs dont certaines concernaient les modes de remboursement en cas de retards des trains. Extraits.
Question d’un lecteur – Maxime V :
« Les cheminots bénéficient de beaucoup d’avantages. Alors que l’on demande à tout le monde de faire des efforts, cela est ressenti comme une injustice par les Français….. »
Guilaume PEPY- Président de la SNCF :
Je refuse le démagogie. traiter les salariés équitablement, cela ne signifie pas traiter tout le monde pareil. Les cheminots ont certes des avantages, mais aussi beaucoup de contraintes. Ils travaillent en 3X8, la nuit, les jours fériés.
Et un conducteur grandes lignes de la SNCF passe toute sa vie deux jours par semaine hors de chez lui.
Pour l’ensemble des Français, un mariage sur 3 débouche sur un divorce? chez les roulants de la SNCF, la proportion est de plus d’un sur deux. Le statut des cheminots tient compte de tous ces éléments. Sa remise en cause n’est pas à l’ordre du jour.
Question d’une lectrice: Valérie F.
« La dernière fois que j’ai pris le TGV, il avait 45 minutes de retard. Le contrôleur nous avait dit que nous serions remboursés. On nous a distribué un bon d’achat de 50 € valable sur un prochain voyage. Quelle est la règle pour indemniser les voyageurs ? »
Guilaume PEPY-
A la SNCF, les voyageurs sont compensés lorsque le train a plus d’une demi-heure de retard sous forme de bons d’achat. Cet à-valoir est valable un an sur l’achat d’un prochain billet.
Le 1er janvier prochain, une règle européenne nous obligera à prévoir un remboursement en espèces.
Mais cette règle est moins avantageuse. Par exemple, pour un retard de plus de soixante minutes, le remboursement en espèces ne couvrira que 25% du prix du billet au lieu de 33% pour les bons d’achat de la SNCF. Nous allons remettre à plat ces règles avec les associations de consommateurs » a déclaré Guillaume Pepy.
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