En marge d’un déplacement jeudi sur le thème de l’agriculture de montagne à Mur-de-Barrez, dans l’Aveyron, Nicolas Sarkozy a évoqué l’affaire des cigares du secrétaire d’Etat Christian Blanc payés par l’Etat.
L’affaire révélée par Le Canard Enchaîné avait contraint Christian Blanc à rembourser certaines sommes.
Jeudi lors du déplacement de Nicolas Sarkozy, un vendeur de chocolat a interpellé le chef de l’état en lui faisant remarquer que ses produits étaient « moins chers que des cigares »
Nicolas Sarkozy lui a répondu : « Je vais vous dire: moi, c’est mes cigares. Moi, je ne suis pas le genre à faire ça! ».
« moi, c’est mes cigares. Moi, je ne suis pas le genre à faire ça! ».
Nicolas Sarkozy est ensuite resté près d’une demi-heure au milieu de la foule sur la place du marché de Mur-de-Barrez.
Le 16 juin dernier le secrétaire d’Etat au Développement de la région-capitale avait été au centre des révélations faites par le Canard Enchaîné selon lesquelles C. Blanc s’était fait offrir 12.000 euros de cigares en dix mois par l’Etat.
Christian Blanc avait reconnu avoir remboursé 3.500 euros le 10 juin, après « avoir découvert l’ampleur de ces dépenses ».
Le montant de 12.000 euros correspond aux dépenses des havanes achetés pour Christian Blanc depuis juillet 2009 indiquait l’hebdomadaire.
Le secrétaire d’Etat a mis en cause dans un communiqué, l’un de ses anciens collaborateurs qu’il désigne comme étant l’auteur de ces informations citées par la presse.
Christian Blanc avait affirmé que « les montants en jeu n’ont jamais été portés à sa connaissance avant la réalisation de l’audit qu’il a lui-même demandé » et avait dénoncé « un règlement de comptes ».
Le secrétaire d’Etat avait souligné la « concomitance » entre la publication de deux articles du Canard Enchaîné le concernant et sa décision de se séparer de ce collaborateur.
Selon son chef de cabinet Jean-Marie Boutin, les 3.500 euros remboursés correspondent « à la consommation réelle de cigares » du secrétaire d’Etat pour l' »année fiscale allant du 1er décembre 2009 au 31 mai 2010″.
Le chef de cabinet aurait également reçu pour instruction de la part de Christian Blanc de « mener un audit » afin de faire la lumière sur la « zone grise » correspondant à l’écart entre les 3.500 euros et les 12.000 euros.
Christian Blanc avait ajouté dans son communiqué qu’il « se réserve la possibilité de saisir les juridictions compétentes afin que soit menée une enquête approfondie
Guillaume Jublot, l’ancien chef de cabinet du secrétaire d’Etat au Développement de la région-capitale, avait annoncé qu’il portait plainte pour diffamation contre son ex-patron.
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