Deux semaines après l’élimination de l’équipe de France en Afrique du Sud, Laurent Blanc qui  aurait pu attendre le prochain match amical des Bleus, le 11 août en Norvège pour s’exprimer  a donné sa première conférence de presse  à la tête des Bleus.

Laurant Blanc ne communique pas la composition  de son staff, mais indique seulement « ce seront des hommes nouveaux » et il confirme que Jean-Louis Gasset, son adjoint à Bordeaux, sera à ses côtés.

Henri Emile sera coordinateur sportif et Philippe Tournon chef de presse, Boghossian restera et Faccioli sera le manager de l’équipe.

Laurant Blanc : « Je ne peux pas faire comme si de rien ne s’était passé en Afrique du Sud. J’ai été déçu par le bilan sportif, mais en sport, rien n’est acquis. J’ai été indigné par certains comportements. J’intégrerai cela dans mes choix futurs. »

(…) « Je vais retenir les meilleurs joueurs à leur meilleur poste. A charge pour eux d’avoir un état d’esprit sans ambiguïté. Rigueur et discipline sont les maîtres mot. Et plaisir aussi. Ce n’est pas incompatible. »

« L’équipe de France nous dépasse, elle n’appartient à personne et elle est à tout le monde »

« Je suis très fier d’être sélectionneur de l’équipe de France. Pour moi, c’est le top. »

 » Ce qui m’intéresse c’est l’avenir, pas le passé. »

« Ma première préoccupation est de reconstituter un staff technique et médical »…il botte en touche.

« Ce n’est pas parce que je deviens sélectionneur de l’équipe de France que je vais changer ma philosophie de jeu.(…) Il ne reste plus qu’à se mettre au travail, et il y en a beaucoup. J’ai beaucoup d’ambition pour cette équipe de France. »

« Je n’envisage pas une équipe de France vivant en vase-clos. Il faut faire un effort, le football doit s’ouvrir. D’autres sports le font et au niveau des résultats, ça se passe très bien. »

Ses rapports avec les médias : « On est dans une époque hyper-médiatique. Je suis surpris de voir les entraînements en direct. C’est bien ».

Il ajoute : « Les jeux de cache-cache n’ont jamais rien amené de positif. J’exige des relations dépassionnées et courtoises. (…) J’espère qu’avec les résultats le climat va changer. Il faut essayer de tirer un trait sur le passé. Le passé n’a pas d’avenir »